Au front social des fonctionnaires se rajoutent les agents de l’action sociale du Conseil général qui demandent des garanties sur les engagements pris. Sous menace d’une reprise de leur mouvement.
Ils avaient manifesté massivement il y a dix jours contre la déficience de moyens mis à leur disposition, et le manque de considération dont ils faisaient l’objet : les 538 agents de la Direction de la Solidarité et du Développement Social (DSDS) du Conseil général avaient suspendu leur mouvement jusqu’au 30 octobre à la suite d’engagements «signés a minima par le Directeur Général des Services», dont l’attribution de 8 véhicules de service et 15 postes informatiques.
A la lecture du protocole d’accord proposé jeudi dernier, des propositions et des modifications ont été apportées par les agents grévistes. Et à les entendre, il y aura accord sous réserve de la tenue d’une réunion avec le président Daniel Zaïdani, «nous l’exigeons car il est seul habilité à engager les moyens financiers et logistiques nécessaires et cela d’ici à ce lundi».
Pour cela, ils maintiennent la pression par un rassemblement demain, mardi 5 novembre, à la DSDS (Conseil général) appelé de ses vœux par l’Intersyndicale (CGT-MA, Sud Solidaire, Cisma/CFDT, FO-ASS).
Anne Perzo-Lafond