Le conseil départemental relance le projet de contournement de Mamoudzou

Un deuxième Comité de pilotage sur le contournement de Mamoudzou, également appelé  « Boulevard Urbain de Mamoudzou-Koungou », s'est tenu ce mardi 12 octobre au Conseil départemental. Le début des travaux est annoncé pour 2025, mais le financement est loin d'être bouclé sur les 900 millions d'euros de départ

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Le 2ème COPIL CD-préfecture sur le contournement de Mamoudzou
Présidé par le 1er vice-président chargé de l’Aménagement du territoire, Infrastructures et Foncier, Salime Mdéré, du sénateur Abdallah Hassani, des représentants de l’État, de la mairie de Mamoudzou et de la CADEMA, le 2ème comité de pilotage sur le contournement fait suite à un 1er jet en décembre 2020. La réflexion portée sur le contournement de Mamoudzou a pour objet d’éviter la traversée du chef-lieu.
Le réseau routier de Mayotte composé de 90km de routes nationales, de 144 km de routes départementales et de l’ordre de 400 km de voirie communale est inadapté au réalités du trafic actuel, sans alternatives ou itinéraires de substitution. Un piège à automobilistes, « une situation qui impacte énormément l’économie et plus largement la vie sociale des mahorais », selon les mots du 1er vice-président du Conseil départemental.
Un contournement par les hauts

« Ce 2ème COPIL traduit la continuité de ce travail qui est le fruit d’une collaboration entre les services de l’État (la DEAL et le SGAR) et ceux du Département notamment la DGA Aménagement du Territoire. L’objectif est de lancer les travaux d’ici la fin de l’année 2025, et pour une durée de 5 ans. » Le projet se monte à 900 millions d’euros, avec les effets plombant des œuvres d’art, les aménagements connexes, « il faut que nous arrivions à réduire ce montant ». Le mode de financement n’est pas précisé, « nous sommes en phase d’étude, mais nous visons les fonds européens », indique le vice-président.

Le tracé passera par les hauts, en partant de Majikavo Lamir et en rejoignant Tsoundzou, « 13km avec des interconnexions tout au long du tracé ».

D’ici là, d’autres réflexions sont menées, « pour améliorer le quotidien des mahorais, et pour que cette question de la résorption des bouchons ne soit pas remise à une temporalité trop lointaine. » On sait qu’en réponse à un appel à projets, l’Etat a débloqué 7 millions d’euros pour 4 dossiers de transports en commun terrestres et maritimes, mais les réalisations ne sont guère plus rapides que le contournement de Mamoudzou. L’accent va être mis sur le maritime avant tout, « ce sera le plus rapide ».
A.P-L.

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