Réunis, mardi 12 octobre en assemblée générale, les magistrats du siège et du parquet ont décidé de prolonger leur mouvement. Ils continueront donc de traiter seulement les affaires urgentes, en matière civile et commerciale. Ce mercredi, l’ensemble des affaires prévues pour être jugées devant le tribunal correctionnel a été renvoyé. Les personnels de justice se joignent au mouvement de l’intersyndicale des fonctionnaires dont les représentants ont adressé mardi également, un nouveau préavis de grève au préfet jusqu’au 23 novembre.
Les juges déplorent « une nouvelle fois l’absence de réponse de leur ministre [sur la non-rétroactivité de la fiscalisation des primes d’éloignement, et] se voient contraints de maintenir les termes de leurs précédentes motions, jusqu’à ce qu’une réponse leur soit apportée. »
Viviane Peyrot, magistrate encartée au syndicat de la magistrature précise au JDM que ce mouvement n’est pas une grève de nantis. « La plupart des fonctionnaires concernés sont des catégories C, ils gagnent 1 300 à 1 400 euros par mois, cette indemnité ils en ont besoin », appuie-t-elle.
A.L.