Ils soutiennent le mouvement mais dénoncent sa radicalisation : le SE UNSA Mayotte se retire de l’Intersyndicale tout en continuant la lutte.
Il se présente comme le deuxième syndicat de l’Education nationale en métropole et dans les départements d’Outremers. Le Syndicat des Enseignants (Union Nationale des Syndicats Autonomes) revendique la paternité du mouvement, né de réunions «avec M. le préfet et les collègues de la Police le 7 octobre dernier».
Si ses membres se disent fiers de l’ampleur du mouvement, «au service de la cause légitime de la non fiscalisation des IE* (…) qui ont changé les règles du jeu en cours de route», ils en dénoncent les formes d’actions : «les blocages d’établissements ne sont pas une fin en soi et doivent cesser au plus vite, les dernières actions de l’intersyndicale (blocage de l’amphidrome, débordements inacceptables et choquants à l’hôtel des impôts de Mamoudzou) marquent clairement la radicalisation du mouvement.”
A noter que les actions de blocage ne datent pas d’aujourd’hui, et que la cassure se fait à un moment où le mouvement commence à s’essouffler.
S’ils décident, «avec gravité» de quitter le mouvement, «la lutte continue», mais en actionnant les réseaux parisiens, «les interventions à Paris seront plus efficaces que des débordements locaux», et en élargissant la plateforme des revendications à «l’aide au logement» (annoncée comme acquise par le ministre Lurel, «grâce à notre stratégie» indique SE UNSA), «les règles de mutation, les congés bonifiés, etc.»
«On ne change pas les règles en cours de route» conclut le syndicat d’enseignants.
Anne P-L.
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