Après le passage du cyclone Bejisa, un des pires événements climatiques de ces 20 dernières années à La réunion selon les médias de l’île, Victorin Lurel a souhaité faire un passage éclair pour soutenir les équipes sur place.
A peine arrivé, le ministre des outre-mer s’est déclaré favorable à la déclaration d’état de catastrophe naturelle pour l’ensemble de l’île, un dispositif réclamé par plusieurs élus réunionnais. «Ce qui a été fait en Bretagne sera fait à la Réunion», a déclaré Victorin Lurel repris par les médias locaux. Avant la mise en place de ce dispositif, les agriculteurs de l’île pourraient bénéficier du déblocage d’un fond de secours avant la fin du mois.
Bejisa, dont l’intensité était moins importante que d’autres cyclones qui ont frappé La réunion, a causé des dégâts matériels particulièrement importants. Ses effets se sont associés à un fort coefficient de marée, à une forte houle et à un lent parcours le long de la côté ouest puis sud.
En plus des habitations et de la végétation, l’ensemble des infrastructures ont été impactés : routes, réseaux d’eau et bien entendu d’électricité. Ce matin, plus de 72.000 foyers étaient encore privés de courant, selon le journal de La Réunion, essentiellement «dans les régions sud et ouest de l’île». EDF qui a remis en état, pendant la seule journée d’hier, 8 lignes très hautes tension endommagées, promet un retour à la normale sur l’ensemble de l’île pour jeudi au plus tard.
Enfin, un certain nombre de méfaits ont été commis pendant l’alerte rouge, moment pendant lequel toute sortie est, normalement, interdite. «Certains ont profité des rues désertes pour cambrioler des entreprises et autres commerces» expliquent les journaux réunionnais.