Être Mahorais à La Réunion

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La région et le département Réunion et Mayotte unissent leurs énergies pour améliorer le lien, souvent inexistant, entre Mahorais et Réunionnais, fruit de la méconnaissance mutuelle des deux cultures.

Lutte contre l’illettrisme à l'école des parents
Lutte contre l’illettrisme à l’école des parents

Ça n’est pas nouveau : l’intégration des Mahorais à La Réunion n’est pas toujours une réussite. D’un côté le sentiment d’être les parias d’une île économiquement plus avancée, de l’autre l’impression d’un communautarisme menaçant.

L’évolution statutaire de notre île allant dans le sens de «plus de France et plus d’Europe», il fallait donc tenter de raccrocher les wagons avec l’île Bourbon. Le Conseil général de Mayotte, en partenariat avec la Région Réunion et le Département de La Réunion, organise du 24 au 27 février 2014 des ateliers relatifs à l’insertion des populations en provenance de Mayotte à La Réunion.

Sous le thème de «Pour un meilleur vivre ensemble», trois ateliers aborderont les thématiques suivantes : «Education, jeunesse et réussite scolaire», le 24 février à l’Hôtel de Région, «Insertion professionnelle, illettrisme et vie associative», le 25 février à l’Hôtel de Région, «Accompagnement social», le 27 février au Conseil général. Un quatrième volet portant sur la «Santé et l’Education sanitaire» sera par ailleurs programmé ultérieurement.

L’objectif des rencontres prévues consiste notamment à poser les bases d’un mieux vivre ensemble afin de venir en aide aux populations en difficulté, indique le Conseil général de Mayotte qui assure qu’à travers ces thèmes les professionnels de la Réunion pourront être sensibilisés à l’environnement social et à la culture de la population mahoraise.

Les ateliers feront ultérieurement l’objet de conclusions lors d’un colloque sur la départementalisation de Mayotte, le 19 avril. Ces conclusions serviront à la mise en place et au développement d’outils de travail destinés aux partenaires sociaux, pour leur permettre d’aider les familles.

Les trois institutions partenaires disent souhaiter vivement inscrire leur collaboration dans la durée.

A.P-L.

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