«Il faut lever les freins à la libre-circulation dans l’Océan indien»

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Il ne suffit plus de lancer des rencontres puis de se lamenter sur les difficultés : Xavier Desplanques veut mettre toutes les cartes sur la table en compagnie des acteurs de la coopération régionale pour faire bouger les Etats.

Pour Xavier Desplanques, rien ne s'améliorera si on ne fait pas évoluer les lois
Pour Xavier Desplanques, rien ne s’améliorera si on ne fait pas évoluer les lois

On ne compte plus les rencontres et débats censés dynamiser les échanges entre les îles de l’Océan Indien, animés par des hommes et femmes qu’une bonne volonté peut lâcher tant les résultats sont médiocres. Carrefour des Entrepreneurs, Concept Canal du Mozambique, Rencontres 3 M (Mayotte-Moroni-Mutsamudu)… Rien n’y fait. «Le compteur des échanges régionaux est toujours bloqué à 5% du commerce total de chaque île», s’exaspère Xavier Desplanques, initiateur du Carrefour des Entrepreneurs.

Il a donc décidé d’une rencontre de plus, mais qui porterait exclusivement sur les difficultés rencontrées par les acteurs, entreprises ou associations, qui souhaitent commercer avec les autres îles, «il faut lever les freins de la libre circulation des marchandises et des hommes sur la zone Océan Indien».

Les rencontres de Nosy Be

Ce seront les Rencontres régionales de Nosy Be qui se dérouleront fin septembre, en présence d’une cinquantaine de personnes, «de l’Agence française de Développement, du Conseil général, des Chambres de Commerce, mais aussi des 4 ambassadeurs de France de Maurice, Seychelles, Madagascar, Comores et de l’ambassadrice de l’Océan Indien Claudine Ledoux».

L’objectif est de parvenir à améliorer le cadre législatif, «on connaît les butées que sont l’obtention de visas ou l’application de normes inadaptées», déclare Xavier Desplanques qui se veut rassembleur, «il ne faut plus que l’AFD, les Chambres ou les Conseils généraux travaillent chacun de leur côté, mais ensemble».

Le ministère des Affaires étrangères peut avoir un grand rôle facilitateur, «mais il doit travailler en concertation avec ses collègues de l’Outremer».
Rendez-vous en septembre pour les coopérants de bonne volonté.

Anne Perzo-Lafond

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