Tendances Outre-mer : des investissements probables d’ici un an

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Dans sa dernière lettre, la Fedom (Fédération des Entreprises d’Outre-mer) fait le tour de l’activité économique ultramarine. Elle est teintée d’espoirs à un an. Avec des stats manquantes… à Mayotte notamment.

SAMSUNG DIGITAL CAMERAAu premier trimestre 2014, les tendances sont contrastées relève la Fedom qui reprend les chiffres des Instituts d’Emission d’Outre-mer (IEDOM). En Guadeloupe, l’indicateur du Climat des Affaires (ICA) se dégrade au 1er trimestre de 6 points par l’inquiétude des chefs d’entreprises sur le trimestre à venir.

A La Réunion, il augmente au contraire de deux petits points grâce à un jugement positif sur la trésorerie et les prix, comme en Polynésie française (+4 points) et, dans une moindre mesure, en Nouvelle Calédonie (+1,4).

Dans les autres territoires, les statistiques du 1er trimestre 2014 ne sont pas encore sorties, il faut donc se rabattre sur les données de fin 2013. En hausse de 5,2 points en Martinique, et plus faiblement en Guyane, Saint Pierre et Miquelon et Mayotte, elles traduisent une tendance pratiquement générale sur les outre mer, en dehors de la Nouvelle Calédonie : «les prévisions d’investissements à un an s’améliorent», un signe encourageant.

Si la défection de données ne touche pas seulement Mayotte, le 101ème département est malgré tout le seul à connaître un recensement quinquennal.

Le sénateur Thani Mohamed Soilihi avait interpellé à ce sujet tour à tour, le ministre de l’Economie et des Finances en décembre 2013 et la ministre déléguée aux affaires sociales, Marie-Arlette Carlotti en février 2014. «Cette situation constitue un frein considérable à l’établissement de politiques à engager et aux investissements à réaliser. Elle ne permet pas d’établir un plan d’action global adapté pour Mayotte», disait-il.

Cette dernière avait plus ou moins botté en touche, indiquant que des documents faisaient défaut à Mayotte, «les fichiers de revenu fiscaux ou permis de construire», par exemple, et indiquait que pour ce qui était de l’indice des prix à la consommation, « il doit être intégré à la chaîne de production nationale». «les statistiques relatives aux entreprises reposent d’abord sur la mise en place du répertoire SIRENE, qui est désormais également pris en charge par l’INSEE».

A.P-L.
Le Journal de Mayotte

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