Dix morts et plus de 70 blessés, c’est le bilan des deux attentats qui ont frappé Nairobi, la capitale du Kenya en fin de semaine dernière. La première explosion a soufflé un «matatu», les taxis-brousses qui transportent une douzaine de personnes et la seconde s’est produite sur un marché.
La Grande-Bretagne a lancé un avertissement à ses ressortissants, un message immédiatement suivi d’effets : 400 touristes britanniques en vacances à Mombassa ont été rapatriés. La grande ville portuaire kényanne avait, elle-aussi, été visée par deux bombes qui avaient explosé sur une plage et devant un arrêt de bus le 3 mai dernier, avant que deux bus explosent, à leur tour, à Nairobi, deux jours plus tard. Plusieurs agences de voyages européennes ont annulé toutes leurs réservations pour plusieurs mois.
Le ministère des affaires étrangères français rappelle que la menace terroriste dans le pays «doit être considérée comme élevée sur l’ensemble du territoire, en particulier dans les principales villes dont Nairobi, Mombasa ainsi que toutes les localités situées en zone rouge (formellement déconseillée) frontalières avec la Somalie. Il est donc recommandé de limiter autant que possible les déplacements dans les lieux publics fréquentés par les ressortissants étrangers (centres commerciaux, bars, hôtels…) et d’éviter les manifestations publiques (événements sportifs…).
Des mesures de sécurité renforcées ont été adoptées par les autorités dans les aéroports, notamment à l’aéroport international Jomo Kenyatta de Nairobi. Il est recommandé d’arriver sur place trois heures avant l’heure de décollage prévue, certains contrôles pouvant occasionner un temps d’attente important. »
Les Français de passage au Kenya sont invités à signaler leur présence sur le portail Ariane du Quai d’Orsay.