Même si Paris campe sur ses positions en matière d’application des lois et décret, le secrétaire départemental du syndicat a le sentiment d’avoir été écouté.
Le syndicat du premier degré de Rivomalala Rakontondravelo a été reçu du 14 au 20 mai par différents conseillers de président de la République, ou de ministres, dont Marc Vizy, conseiller Outre-mer du Président de la République, Bernard Lejeune, directeur adjoint de cabinet du ministère de l’Education nationale, Nathalie Infante, conseillère pour les affaires européennes, Yannick Tenne, en charge de l’Education et Sophie Lebret, conseillère sociale.
Sur le dossier des constructions scolaires, en déficit à Mayotte, Marc Vizy a simplement «souhaité que le gouvernement explore d’autres stratégies» que le SMIAM.
En matière de rythmes scolaires que Rivo ne veut pas voir appliquer tant que l’accueil des enfants en périscolaire ne s’est pas amélioré, le ministère de l’Education entérine sa position de généraliser le dispositif, «il sera appliqué dans les écoles qui ne sont pas concernées par les rotations».
Le dossier des allocations familiales examiné
Pas de concessions non plus sur les intégrations et régularisations : «elles ne se feront pas de façon automatique». Il faut donc former avant d’intégrer, un bilan étape sera fait sur la situation.
A propos du financement des départs en congés, il n’y aura pas, comme l’avait signalé le SAEM, de transition, et les agents devront prendre en charge la moitié de leur billet. Le cas des métropolitains recrutés à Mayotte a été évoqué, « ils devraient bénéficier du congé bonifié tous les 3 ans avec les billets pris en charge à 100% ».
A la demande de Rivo, leur régime d’allocations familiales sera lui aussi examiné pour rejoindre celui des autres fonctionnaires métropolitains en poste à Mayotte. Quant au problème plus général du rythme de convergence des allocations familiales sur celle de la Métropole, prévu en 2026, le conseiller Outre-mer du Président de la République « a été sensible à nos préoccupations, attentif à nos arguments et n’est pas paru opposé à une accélération du rythme de la convergence des allocations familiales.»
A.P-L.
Le Journal de Mayotte