Avec ou sans dépôt de plainte, chacun peut y retrouver ses petits… perdus dans un cambriolage. Attention, références exigées !
La cour du Commissariat Police nationale avait un air de vide grenier ce mardi matin : le capitaine Chaharoumani Chamassi y attendait la presse pour une opération de communication un peu spéciale.
« Comme chaque année, nous présentons la marchandise saisie qui n’a pas été récupérée par les propriétaires »… Car tout le monde ne dépose pas plainte, « certains laissent tomber par découragement, or il arrive que les affaires soient résolues ! ».
C’est le cas de cette planque découverte à Kawéni, « cachée dans un caniveau », et vraisemblablement le fuit d’un cambriolage dans un supermarché local. Aux côtés de webcams, « rapportées par un papa qui les a découvertes dans les affaires de son fils », trônent des télévisions écrans plats de marque SAMSUNG, ou encore des appareils photos ou des tablettes Galaxie 4.
Une personne sur deux vient récupérer
Après passage dans les médias l’année derrière, une personne sur deux est venue récupérer leur matériel, « sinon, il sera détruit, car il est difficile de donner des objets qui ne sont pas forcément aux normes », indique le capitaine.
Des quatre scooters rangés les uns à côtés des autres, abandonnés par des voleurs coursés par les forces de l’ordre, un semble quasiment neuf, si ce n’est la poussière qui le recouvre.
Les personnes qui retrouveraient sur ces photos un objet leur appartenant doivent se rendre au Commissariat central à Mamoudzou, prés de l’hôpital, « mais en fournissant les preuves qu’ils en sont propriétaires ».
Il est d’usage en métropole que cette marchandise se retrouve plutôt en mairie dans un bureau d’objets volés, « nous espérons y parvenir à Mamoudzou avec les services de la mairie ».
Anne Perzo-Lafond
Le Journal de Mayotte