Affrontements de Kawéni-Majicavo : aucun accusé ne dormira en prison

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Si aucun mandat de dépôt n’a été ordonné, des peines de prison ont malgré tout été prononcées cet après-midi au tribunal correctionnel à la suite du jugement de quatre jeunes suspectés d’avoir participé aux tensions sociales de fin septembre.

Le 22 septembre, deux jours après les violences commises sur le terrain de foot
Le 22 septembre, deux jours après les violences commises sur le terrain de foot

Les prévenus se souviendront très certainement pour un moment de ce procès du 8 novembre dernier, où ils durent rester plusieurs heures debout à la barre en écoutant une juge revenir minutieusement sur les violences. Mais au bout des 7 heures, rien n’y aura fait, les deux premiers accusés, S. et O. ne reconnaitront rien, ni les violences commises sur le terrain de football lors du match

S. qui avait un casier judiciaire bien chargé, a donc été relaxé des violences volontaires et du vol avec violence d’un sac d’une jeune stagiaire du BSMA. Il a par contre été condamné à un an de prison ferme pour les autres infractions et interdiction de port d’arme, mais sans mandat de dépôt. Il n’est donc pas parti vers Majicavo.

C.S. qui était accusé d’avoir participé à l’attroupement avec une arme et d’avoir dérobé une somme d’argent sous la contrainte sera condamné à un an avec sursis et mise à l’épreuve, dont l’obligation de travailler et d’indemniser ses victimes pendant deux ans. La même peine a été requise contre C.I. pour vol en réunion et avec violences d’un scooter dont le conducteur passait par Majicavo au moment des faits.

Enfin, O.A. accusé lui aussi de violences volontaires devra payer 1 500 euros d’amende dont 1000 avec sursis.

Un des avocats, Me Charles Simon nous signalait qu’aucun appel n’avait été interjeté pour l’instant.

A.P-L.
Le Journal de Mayotte

 

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