Cela fait un peu plus d’un an que Sébastien Judalet, ainsi qu’un franco-italien et un Malgache, ont été lynchés à Nosy Be (Madagascar) par une foule en colère. La population semblait suspecter un trafic d’organe ce qui n’avait jamais été confirmé.
Alors que l’enquête est toujours en cours depuis ce 3 octobre 2013, le père de la victime dénonce le manque de soutien des autorités françaises, « notre dossier criminel semble totalement oublié », déplore-t-il, ainsi que le rapporte le JIR.
Il a défilé aux côtés de proches ce mardi à Angers pour alerter sur une destination qu’il considère toujours à risque, « de nouveau incidents et agressions ont été enregistrés ». Ils se sont rendus dans les agences de voyage pour réclamer le retour du classement de Nosy Be en zone orange par le ministère des Affaires Étrangères.
Si le site France diplomatie du gouvernement indique une sécurité améliorée depuis quelques mois sur cette destination, « en raison notamment du renforcement des moyens humains et matériels mis à la disposition des forces de l’ordre », il appelle néanmoins à faire preuve d’une vigilance renforcée, notamment pour Nosy Be.
A.P-L.
Le Journal de Mayotte avec le JIR
