Les familles de trois des 152 personnes qui ont perdu la vie dans le crash de la Yemenia en 2009 ont obtenu la condamnation de la compagnie. Elle doit leur verser au total 1,2 million d’euros de dommages et intérêts.
Ces jugements, prononcés ce mercredi et le 19 novembre dernier, sont les premiers à être rendus au fond en France.
L’Airbus A310 qui reliait Sanaa (Yémen) à Moroni (Comores) s’est abîmé en mer le 30 juin 2009, transportant 153 personnes. La majorité d’entre elles avait embarqué à Paris et Marseille dans d’autres avions, avant une correspondance à Sanaa où elles avaient pris place à bord de l’Airbus. Les pilotes en avaient perdu le contrôle de l’appareil peu avant l’atterrissage, selon une expertise judiciaire. Seule une adolescente, alors âgée de 13 ans, Bahia Bakari, avait survécu, accrochée durant onze heures à un débris de l’appareil avant d’être secourue.
Une instruction judiciaire est toujours en cours au tribunal de grande instance de Bobigny dans laquelle Yemenia a été mise en examen le 15 novembre 2013 pour homicides involontaires.
Au civil, une autre procédure est en cours devant le tribunal de grande instance d’Aix-en-Provence. Lors d’une audience le 8 septembre, quelque 650 proches de victimes ont réclamé plus de 70 millions d’euros de dommages et intérêts à la compagnie yéménite. La décision est attendue le 19 février 2015.
Le JDM avec le JIR