A Sada, tout le monde s’y met ce week-end, enfants, parents, ados, élus… les sacs et râteaux sont le pass indispensable pour circuler. Une opération nettoyage de plus ? La mairie n’en veut pas et compte bien ancrer l’action dans la durée.
« Aujourd’hui, tous les établissements de la primaire à la Terminale sont sollicités en même temps », déclare Harouna Zaïdani, adjoint au maire chargé de l’environnement. Ce sont ainsi 8 groupes scolaires qui sont concernés, ainsi que le collège et le lycée, qui verront leurs intérieur et extérieur passés au peigne fin.
« Ce n’est pas le nettoyage d’un jour », rajoute l’élu, « les élèves sont encadrés par leur profs qui les informent sur les risques de maladies liés à la saleté et qui les ont menacés de punition s’ils étaient surpris à jeter ailleurs que dans une poubelle ».
Cette notion de sanction avait été maintes fois évoquée sous la forme d’amendes pour les habitants de l’île, mais peu mise en place. « Nous demandons aux élèves de faire passer l’information chez eux, aux parents, frères et sœurs et amis ».
De son côté, la mairie s’engage, « nous avons mis en place des rotations régulières et développons un partenariat avec le syndicat des taximen qui collecterons les déchets à bord de leur véhicules pour les évacuer ensuite.
Le manque de petite poubelle dans les rues a été pris en compte, « nous devons multiplier les emplacements ».
Le planning s’étale sur trois jours : ramassage le vendredi en matinée avec les scolaires, débat public dans l’après-midi, accueil du public pour le nettoyage des rivières, caniveaux et plages le samedi et plantation d’arbres et concours le dimanche.
A.P-L.
Le Journal de Mayotte