Les mots d’ordre nationaux n’ont pas souvent motivé leur foule de manifestants à Mayotte. Celui qui est porté le 3 février par le FSU SNUipp national vise le besoin de 800 enseignants de primaire en métropole, les classes surchargées, le manque de moyens alloués à l’éducation prioritaire, la nécessité de « rétablir une formation continue de qualité », mais aussi « la cinquième année de gel de point d’indice des fonctionnaires alors que les indemnités des recteurs ont été revalorisées d’au moins 10 420 euros par an ».
A Mayotte cette fois ci, le FSU SNUipp emboite le pas en adaptant les revendications. Elles portent sur l’indexation des salaires qui, bien programmée à 40% en 2017, vise toujours dans la tête des syndicats les 53% Réunionnais, sur l’intégration des ex-agents de la collectivité départementale avec prise en compte de leur ancienneté, l’accélération de l’alignement des allocations familiales sur la métropole, un plan de construction des écoles en dur et l’adaptation des rythmes scolaires aux réalités locales.
A.P-L.
Le Journal de Mayotte
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