Violences à Vahibé et Sada ce week-end, et prison ferme pour l’agresseur du gabier

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Les dernières agressions, particulièrement violentes, ont été plus sévèrement punies, avec de la prison ferme. Des bandes ont néanmoins sévi à Vahibé, sans interpellation à l’heure actuelle.

Police voitureA 19h ce vendredi soir, un jeune de Vahibé a été agressé par une bande de Passamainty, sur la route du collège. Il est emmené à l’hôpital. Plus tard, vers 22h, la Brigade Anti Criminalité est appelée : la route de Vahibé est bloquée, de nouveau par des jeunes de Passamainty, une quarantaine, cagoulés, qui agressent dans le village plusieurs personnes, assises sur un muret. Coups portés à la tête, à coup de chombo (coupe-coupe), de cailloux : une des victimes est très atteinte, une autre a l’index sectionné.

Après une sécurisation des lieux par la police, les pompiers ont pu évacuer les blessés. Personne n’avait encore déposé plainte samedi soir. Le plus violent serait issu du village de Mtsapéré, mais aucun des auteurs des faits n’avait été retrouvé ce dimanche. La police mène son enquête sur la base de témoignage.

C’est à Sada samedi qu’un homme aurait reçu plusieurs coups de couteau après avoir été cambriolé. Une marche a d’ailleurs eu lieu ce dimanche matin rassemblant des habitants excédés par les vols à répétition. Une discussion doit se tenir en mairie avec les protagonistes de l’affaire. La gendarmerie communiquera sur ce fait ce lundi matin, nous indique-t-elle.Gabier Crédit agricole

Enfin, un couple avait été agressé à Cavani mardi dernier vers 20h alors qu’il retirait du liquide au gabier (distributeur) du Crédit Agricole. Trois individus cagoulés avaient fait irruption, armés de chombo et d’une arme factice. L’homme avait reçu un coup au visage, lui occasionnant des points de suture, et s’était fait dérober son téléphone portable ainsi que de l’argent liquide.

Celui qui s’avèrera être l’agresseur avait été interpellé par la police. Le couple a déposé plainte.

Jugé en comparution immédiate, le jeune a reconnu les faits et a été condamné à 3 ans et demi de prison ferme, une peine d’une rare fermeté à Mayotte.

Dans la même lignée, le jeune qui avait commis des agressions à l’arme blanche le 21 janvier devant le lycée Younoussa Bamana, a été retrouvé par la BAC. Connu des services de police et jugé également en comparution immédiate, il a été condamné à 2 ans de prison ferme.

A.P-L.
Le Journal de Mayotte

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