La préfecture et La Poste ont activé leur logistique spéciale élections. A partir de ce jeudi, c’est la mobilisation pour que nous recevions à temps les documents pour être informer et pouvoir voter aux élections départementales des 22 et 29 mars.
Une salle remplie de caisses et de cartons de bulletins de vote et de professions de foi. A la préfecture, 69 agents se préparent à passer trois jours à plier des documents et les glisser dans les fameuses enveloppes «Elections». La grande répartition avait lieu ce jeudi matin et lundi, les enveloppes à destination des 76.831 électeurs* de Mayotte seront prêtes.
«A Mayotte, on trouve comme à chaque élection quelques spécificités par rapport à la métropole», constate Jean-Louis Copin, directeur de l’immigration, de l’intégration et de la citoyenneté, le service de la préfecture qui supervise ce travail. «Nous n’avons par exemple pas externalisé la phase de mise sous pli comme en métropole où ce sont des associations qui sont chargées de cette tâche», explique-t-il. Chez nous, ce sont des agents volontaires de la préfecture qui se chargent de ce travail contre une prime.
62 binômes dans les clous
Les 63 binômes femme-homme candidats à Mayotte pour ces départementales 2015 avaient jusqu’au lundi 2 mars à midi pour faire parvenir les documents. Un seul ne s’est pas plié à cette consigne. Pour ces 62 duos, la mise sous pli et l’envoi par La Poste sont pris en charge par la préfecture. «Tout doit partir mercredi qui est la date limite d’envoi pour que nous recevions tous, la propagande électorale vendredi et au plus tard samedi dans nos boites à lettres», précise Jean-Louis Copin. La Poste a signé une convention nationale pour ces élections et elle doit se tenir à cet objectif.
Parallèlement, les mairies recevront le matériel de vote : les bulletins, les affiches officielles, les procès-verbaux qui précisent le déroulement du scrutin et les pièces à présenter pour pouvoir voter. Les urnes et les isoloirs (un pour 300 électeurs inscrits dans le bureau de vote) sont à la charge des mairies.
Cette logistique électorale est donc quasiment la même que pour les municipales par exemple et les équipes sont parfaitement rodées. C’est une donnée importante en particulier pour le second tour où «c’est un peu serré», reconnait Jean-Louis Copin. Il faudra en effet que le même travail soit bouclé en 24 heures, entre le mercredi midi (date limite de dépôt de la propagande) et le jeudi midi, date limite d’envoi par La Poste. Mais il est vrai que les candidats seront moins nombreux, au maximum trois par canton et que quelques élus seront peut-être passés dès le premier tour.
RR
Le journal de Mayotte
*Chiffre de la préfecture arrêté au 1er mars 2015, date de la dernière mise à jour