Madagascar: 12 personnes inculpées après l’assassinat d’un Français

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Une Malgache a-t-elle engagé des tueurs à gages pour éliminer son mari, un Français de 52 ans, dans la nuit du 23 au 24 décembre, et s’approprier les biens acquis par le couple ? La justice de Madagascar sera amenée à trancher après l’inculpation de 12 personnes dans cette affaire.

MadagascarSelon le quotidien L’Express de Madagascar, Philippe Bertrand a été saoulé avec de la bière contenant du somnifère. « Vers 2h30 du matin, des tueurs à gages font irruption dans sa maison pour l’étrangler avec une corde, avant de l’achever à coups de marteau en pleine tête », selon une source citée par le journal.

300 euros pour des tueurs à gage

Le crime aurait été commis en échange de neuf cent mille Ariary (300 euros) en liquide, des téléphones portables et une télévision à écran plat », poursuit cette source. Les assassins auraient incinéré leur victime avec de l’essence, des pneus et des bûches, puis jeté les cendres dans des canaux d’évacuation d’eaux usés.

Les dix inculpés arrêtés sont en détention préventive, deux sont encore activement recherchés. « Il s’agit de trois tueurs à gages, d’un individu chargé de leur recrutement et d’un jeune homme de 21 ans, fils de la prétendue commanditaire », selon L’Express.

La veuve de Philippe, quant à elle, a été incarcérée dans une maison d’arrêt avec ses deux filles, de 16 et 19 ans, sa bonne et la gérante d’un restaurant lui appartenant. « Les quatre dernières ont plongé pour complicité », explique L’Express.

Arnaque au mariage

Le mari assassiné est un Français originaire des Vosges (est de la France). Selon ses proches, il aurait été victime d’une arnaque au mariage après une rencontre sur internet. Philippe Bertrand s’était marié l’an dernier avec cette femme Malgache rencontrée quelques mois plus tôt via Facebook et avec laquelle il avait décidé de refaire sa vie dans la Grande Ile.

L’affaire est maintenant entre les mains du juge d’instruction qui dispose de 18 mois pour conclure son enquête et transmettre le dossier à la chambre d’accusation. Cette dernière dispose à son tour 30 mois pour enquêter avant la tenue du procès.
Le JDM
avec le JIR.

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