Le directeur de la Société immobilière de Mayotte (SIM) a été convoqué par la Brigade de sûreté urbaine dans le cadre d’une enquête.
Elle porte sur la tentative de destruction d’un monument classé et fait suite à une instruction venant du procureur, d’après les informations du commandant Nespoulous, l’adjoint du chef de service de la police nationale.
C’est une des suites de l’affaire qui a ébranlé la rue Saharangué hier, où quatre cases devaient être détruites officiellement pour une opération de construction de logements, mais en réalité, conséquence d’un conflit locataire-bailleur, concernant deux personnalités de Mayotte.
Une procédure de protection de ces cases pour une éventuelle inscription au patrimoine a été signifiée, hier jeudi, bloquant toute destruction éventuelle de ce qui peut être considéré comme un élément du patrimoine de Mayotte.