Premier Comité de pilotage du projet de «Gestion du patrimoine naturel de Mayotte et des îles Eparses» au Conseil départemental de Mayotte. Ce projet, financé par le 10e Fonds européen de développement, vise à acquérir les connaissances scientifiques nécessaires à la préservation de la biodiversité marine du Canal du Mozambique.
Fruit d’un partenariat entre le Conseil départemental de Mayotte, la collectivité des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), et l’Agence française de développement (AFD), le projet 10e FED sera mis en œuvre entre le 2e semestre 2015 et le mois de janvier 2018. Les 8 grands volets d’activité qui le composent permettront notamment de produire un état des lieux des ressources halieutiques, d’évaluer la qualité des eaux marines, des récifs coralliens, et de mettre en place des indicateurs de suivi. Un volet formation est également prévu.
Le montant total de la subvention allouée pour la réalisation de ces activités est de 3.850.000 euros, à laquelle le Conseil départemental de Mayotte contribue à hauteur de 200.000 euros et les TAAF à hauteur de 650.000 euros.
Des campagnes scientifiques en mer
Les TAAF seront gestionnaires des 7 premiers volets d’activité, soit directement, soit par l’intermédiaire d’opérateurs délégués, comme le Parc naturel marin de Mayotte, l’Université de Mayotte, l’IFREMER ou encore l’IRD. L’AFD, autorité responsable du suivi technique et de la gestion du budget du projet, aura en outre à sa charge la mise en œuvre des actions de valorisation et de communication prévues par la 8e fiche d’activité.
Les campagnes scientifiques en mer, qui permettront de dresser l’état des ressources halieutiques et coralliennes de Mayotte et des îles Glorieuses, d’évaluer la qualité des eaux, et d’améliorer la connaissance de la biodiversité des monts sous-marins de la région, se dérouleront de juillet 2015 à fin 2016. En outre, le projet prévoit la formation d’observateurs embarqués et d’enquêteurs de pêche côtière qui seront chargés d’évaluer les pratiques de pêche et de quantifier la ressource prélevée dans les eaux de Mayotte et des îles Eparses. « L’élaboration d’indicateurs de suivi basés sur les données collectées contribuera à accompagner les politiques publiques en matière de gestion du patrimoine naturel marin », précise l’AFD dans un communiqué.