Des perturbations sont à prévoir sur une partie du réseau de transport scolaire ce lundi. FO a déposé un préavis de grève illimité qui débute demain, jour de la rentrée scolaire.
Les discussions ont échoué. La direction de Matis et les différentes instances représentatives du personnel et le syndicat FO ne sont pas parvenus à faire aboutir leurs échanges. De lundi à jeudi, ce sont pourtant plus de 20 heures qui ont été consacrées à trouver des réponses aux revendications des personnels.
Les négociations ont échoué sur la question des vacances scolaires et le travail des conducteurs durant ces périodes. «La revendication sur ce sujet est de permettre aux conducteurs de ne pas travailler durant les vacances scolaires sans perte de salaire ce qui équivaut à demander à bénéficier de 15 semaines de congés payés par an au lieu de 5 semaines selon le droit commun», indique la direction de Matis dans un communiqué pour qui cette demande est «inacceptable».
46 services perturbés
La société affirme avoir fait des «propositions d’aménagements d’horaires et a accepté ce faisant le principe d’un allègement du temps de travail des conducteurs pendant les vacances scolaires», précise encore le texte. Mais cette proposition a été rejetée par les représentants du personnel.
Face à ce blocage, Force ouvrière qui avait adressé un courrier à l’entreprise le 30 avril dernier pour soutenir les revendications des représentants du personnel, a déposé un préavis de grève illimité qui prend effet ce lundi 11 mai.
En conséquence, 46 services sur 230 devraient être affectés par ces perturbations, mais la direction de MATIS «informe les parents d’élèves ainsi que les usagers du réseau de transports scolaires Halo’ que le maximum sera mis en œuvre afin de minimiser les effets de cette grève». Des systèmes de substitution pourraient être mis en place comme une triple rotation pour certains bus, permettant d’amener le maximum d’élèves en classe, même si certains arriveront certainement en retard.
Ce dimanche, Nicolas Rupert, le directeur de Matis, indique au JDM qu’il sollicitera une médiation de la DIECCTE (la direction du travail) pour tenter de débloquer la situation dès demain lundi.
RR
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