Le président du SNIIL Mayotte (syndicat des infirmiers et infirmières libéraux) Saindou Allaoui, et la présidente nationale, Annick Touba, dénoncent une discrimination à l’égard des infirmiers libéraux de Mayotte.
Le 7 décembre prochain auront lieu les élections aux Unions régionales des professions de santé (URPS). Tous les infirmiers et infirmières libéraux de France pourront voter, sauf ceux qui exercent à Mayotte.
Les 300 professionnels de santé libéraux mahorais, dont 135 infirmiers libéraux conventionnés et plus d’une quarantaine d’infirmiers remplaçants, seront les seuls Français à ne pas pouvoir prendre part à ces élections professionnelles « parce que le code de la Santé publique n’a pas été remis à jour depuis que notre territoire est devenu département français le 31 mars 2011 », indique le président du SNIL dans un communiqué.
Ils comptent s’adresser aux médias locaux ce mercredi.