Les élus de Mamoudzou étaient réunis en conseil municipal ce samedi matin. Plusieurs points figuraient à l’ordre du jour, dont le foncier des cimetières ou la formation des agents.
Outre le compte de gestion de 2014, il s’agissait de prendre position sur les avantages à accorder aux policiers municipaux. Ces derniers s’étaient mis en grève en avril. Ils se sont peu à peu formés pour être agréés, et demandent les mêmes avantages que leurs collègues métropolitains, notamment le versement d’une indemnité spéciale.
Ils auront obtenu 18% supplémentaires sur leurs salaires, « pratiquement le niveau métropolitain qui est de 20% », explique au JDM le 1er adjoint au maire, Bacar Ali Boto. Une délibération de 2006 leur accordait mais n’avait jamais été appliquée. Leurs conditions de travail sont prises en compte avec une amélioration sur les tenues, le petit équipement, le transport, « avec l’achat de 4×4 ». Par contre, pas de flashball comme demandé, mais des matraques et des gaz lacrymogènes.
Convention avec le CNFPT
L’autre point important de l’ordre du jour concernait l’absence de haut débit à Vahibé, « le seul village de Mamoudzou à en être privé », commente l’élu. Le conseil municipal a délibéré sur l’octroi de 150 000 euros pour permettre à l’opérateur Orange d’y installer la fibre optique.
L’entretien et la prise en charge des cimetières étaient aussi discutés, avec une nécessaire rétrocession des terrains à la commune, terrains propriétés de particuliers ou du département, « Cela concerne deux à trois cimetières par commune ».
Grande avancée en matière de compétence : une convention a été signée entre la commune de Mamoudzou et le CNFPT (Centre national de la fonction publique territoriale), « pour former nos agents, moderniser l’administration communale et maitriser les Nouvelles technologies de l’information et de la communication, les NTIC », précise Bacar Ali Boto.
Il a fallu délibérer aussi sur l’envoi d’un élu en métropole pour participer au Plan de Logement Outre-mer, et au Sommet mondial sur le climat en Lyon le 2 juillet.
Le projet de vidéo surveillance qui avait été voté lors dès le début de la mandature du maire Majani Mohamed est en cours : « le marché a été attribué au cabinet qui va en mener l’étude. »
Anne Perzo-Lafond
Le Journal de Mayotte