Nous apprenions ce matin avec stupeur le décès das la nuit, et à 45 ans, de Kamiloudine Djanfar. Un décès brutal qui a occasionné de multiples hommages et témoignages de condoléances. Il a été enterré ce jeudi matin, « beaucoup de monde s’est déplacé », nous rapporte un de ses amis.
Des condoléances « à sa famille, son épouse, ses enfants et à tout Mayotte pour la perte de cet être cher », présentées par l’ensemble des membres du Conseil économique, social et environnemental de Mayotte dont il était le 2e vice-président.
Le Medef Mayotte salue la mémoire de Kamidouline Djanfar, « un homme de convictions engagé pour ses concitoyens à la fois comme président-fondateur de l’association de consommateurs Indecosa , comme secrétaire général adjoint de la CGTMA et comme vice-président du Conseil économique, social et environnemental de Mayotte. Le président et les membres du Medef Mayotte présentent leurs sincères condoléances à la famille de Kamidouline Djanfar et à ses camarades de la CGT-MA ».
La Confédération Générale des Petites et Moyennes Entreprises de Mayotte (CGPME) lui rend un vibrant hommage, parlant d’un « défenseur infatigable des salariés et des situations les plus précaires de l’île. Avec cette brusque disparition, Mayotte perd un de ses valeureux enfants, mais aussi un grand défenseur de la justice sociale. Ainsi la CGPME Mayotte et son président présentent leurs condoléances les plus attristées à la famille de Kamiloudine DJANFAR et à tous ses proches et leur témoignent de leur soutien durant cette douloureuse épreuve. »
Le préfet de Mayotte, enfin, qui, « au nom de l’Etat, s’associe à la peine de sa famille, du monde syndical et des Mahorais », et rappelle les actions du syndicaliste : « l’intégration des instituteurs de l’île dans le corps des professeurs des écoles, l’alignement du niveau de rémunération sur le SMIC métropolitain, la lutte contre la vie chère ». Seymour Morsy salue les 15 années d’actions syndicales « dans un esprit de construction, de fermeté mais toujours dans le respect de l’autre. Mayotte perd un grand défenseur des droits des Mahorais ».