Un officier de l’Albatros, le patrouilleur de la Marine nationale, a disparu samedi au large des côtes africaines. C’est le 2e événement de ce type après une autre disparition similaire début mars à bord du même navire dans l’océan Indien.
La préfecture maritime de l’Atlantique qui a diffusé un communiqué sur le drame souligne que ce type de disparition est «rarissime».
L’officier marinier de l’Albatros «a été porté manquant à l’appel», alors que le patrouilleur austral se trouvait dans l’Atlantique Sud, à 600 milles nautiques des côtes africaines.
Le navire a immédiatement rebroussé chemin pour conduire des recherches en mer. Un avion Falcon 50 de la Marine a même décollé de Dakar pour participer aux recherches qui ont été interrompues dimanche soir, faute d’espoir de retrouver le disparu. L’homme, âgé de 39 ans, était affecté à bord de l’Albatros depuis juillet 2014.
Une enquête administrative interne et une enquête judiciaire ont été ouvertes. Au mois de mars dernier, l’enquête judiciaire avait conclu à une «disparition volontaire» du marin.
L’Albatros assure des missions de surveillance et le contrôle des zones économiques exclusives (ZEE) maritime française dans l’hémisphère sud et particulièrement autour des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF).
C’est ce navire, entré en service en 1984, qui doit être remplacé dans quelques années après la commande d’un nouveau navire par le gouvernement. L’Albatros arrive en effet en fin de vie après avoir achevé son ultime et 82e mission dans les TAAF.
