Ecole de gestion : bilan de la première année avec les premiers résultats

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Les résultats sont tombés, ils sont plutôt bon. Après le succès remporté lors de son lancement, l’ESCG déménage pour des locaux plus grands. Zoom sur cette première école de gestion privée de Mayotte.

Le directeur de l'ESCG Karim Essoulami
Le directeur de l’ESCG Karim Essoulami

Il y a un an, l’Ecole supérieure de Commerce et de Gestion de Mayotte ouvrait ses portes. Née de la volonté de Karim Essoulami, expert comptable et de Nouriati Chiabidine, Entreprendre au Féminin, de proposer une spécialisation de qualité aux étudiants mahorais, elle tire aujourd’hui son bilan.

Sur 60 étudiants inscrits en début d’année, dont deux tiers de filles, 56 sont allés jusqu’au bout de l’examen de passage en deuxième année de BTS. Les premiers résultats sont tombés : 30 élèves sur 55 passent en 2ème année, et auxquels il faudra rajouter les admis à l’issue des rattrapages. « Nous sommes plutôt contents, car c’est plus de la moitié », se réjouit Jessica Montaner, Directrice adjointe et chargée de communication de l’ESCG

Ils poursuivront les cursus choisis en première année, alors que l’école va proposer une nouvelle offre pédagogique, comme le détaille la jeune femme : « les nouveaux venus intègreront le BTS Assistant de gestion PME-PMI, avec 3 options, « Ressources humaines », « Marketing et communication », et « Finances et Comptabilité ».

L’école est en concurrence avec les autres BTS des lycées publics. L’inscription est fixée à 330 euros par mois, « ce sont souvent des élèves qui reviennent de métropole après avoir subis des échecs répétés », précise Jessica Montaner, « ils ont généralement un Bac STMG ou ES. » Certains travaillent pour payer leurs études.

Tutorats d’entreprises

Quelques étudiantes de l'ESCG s'étaient penchées sur le projet d'implantation d'un magasin de produits locaux
Quelques étudiantes de l’ESCG s’étaient penchées sur le projet d’implantation d’un magasin de produits locaux

Là, ils vont trouver un cadre et un accompagnement à la hauteur de l’enjeu : former les futurs managers mahorais. Etant donné le niveau scolaire général, le travail est conséquent : « leur emploi du temps est très lourd, avec de nécessaires remises à niveau en français et en anglais. Pour aborder l’anglais des affaires, il faut déjà maitriser les bases de la langue », commente la jeune femme.

L’équipe pédagogique est composée de professionnels, un cadre des Services fiscaux enseigne la Fiscalité par exemple.

Mais la force de l’école réside dans un tutorat d’un chef d’entreprise qui suit le jeune et lui permet d’effectuer un stage : « ils sont en immersion dans les entreprises depuis le 18 mai, et nous avons de bons échos. L’un d’entre eux a été envoyé au guichet de la banque qui le parraine. »

Les épreuves de fin d’année sont les mêmes qu’au niveau national, avec l’arrivée de professeurs extérieurs pour faire passer les BTS communication. Un BTS Bachelor est proposé avec une 3ème année dans les mêmes options que le BTS.

L’ESCG déménage et investit 330m2 au Centre Maharadja (en face de HD) : « il y aura 5 salles de cours, et un labo de langue, une cafet, un parking…. »

Les inscriptions sont en cours, « avec des places limitées à 120 étudiants et un partenariat cette année avec le site l’Etudiant mahorais. »

Anne Perzo-Lafond
Le Journal de Mayotte

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