Dans un communiqué publié hier soir, la préfecture de La Réunion dresse le bilan des recherches de débris potentiels du MH370. Débutées en fin de semaine passée, les recherches concentrent tant des moyens aériens que pédestres et maritimes, sur l’Est du littoral, pour détecter d’éventuels débris flottants au large, ou échoués sur la côte.
Les recherches sont coordonnées par la préfecture, qui indiquait ce soir qu’ »aucun élément significatif » n’a été trouvé, alors que l’ensemble de la zone délimitée la semaine dernière a été à nouveau explorée. En l’absence de débris trouvé en mer dans la zone de recherches initiale, le préfet a ainsi décidé de modifier légèrement la zone des recherches. « La surveillance, en particulier aérienne et nautique, va se déplacer dès demain jeudi 13 août en périphérie de cette zone initiale, notamment au sud, lieu qui est potentiellement le siège d’autres courants de dérive pour les débris », indique-t-il.
Pour ne rien faciliter, la houle constatée à l’est de l’île depuis mardi a dégradé les conditions d’observation en mer. Malgré tout, « différents débris de natures diverses » ont été observés. Ceux susceptibles d’intéresser l’enquête judiciaire ont été remis à la BGTA (Gendarmerie des transports aériens), indique la préfecture, dans le cadre de l’enquête judiciaire confiée le 23 juillet dernier à un juge d’instruction du TGI de Paris.
Pour rappel, ce sont les moyens locaux des FAZSOI (forces armées françaises de la zone sud de l’océan Indien) et des forces de sécurité qui ont été mis à contribution de lundi à mercredi. A terre, les 42 personnels des patrouilles pédestres se sont mobilisés pendant 45h30 de recherches. En mer, l’avion a participé à plus de 7 heures de recherches, l’hélicoptère 3 heures, les navires 4h30, soit 15 heures de recherche en tout, mobilisant 49 personnels.
Le préfet annonce également que ces recherches coordonnées se poursuivront jusqu’au début de la semaine prochaine. Différents type de surveillance continueront à être déployés, et des bilans réguliers d’activité sont effectués. « Les autorités françaises restent vigilantes quant à tout élément qui pourrait être découvert », précise-t-on.
Le JDM avec le JIR