Les grévistes d’Orange, qui ont entamé leur 5e semaine de conflit social, ne veulent plus négocier avec leur directeur régional. Celui-ci est attendu demain jeudi, à nouveau, à Mayotte mais le syndicat Sud Solidaires souhaite que la directrice des ressources humaines (DRH), numéro 2 du groupe de téléphonie dans l’océan Indien, reçoive un mandat de Paris pour achever les négociations.
Après un nouveau round de discussion de 4 heures à Saint-Denis ce lundi, la sortie de conflit qui semblait accessible s’est à nouveau éloignée. Direction et syndicat campent sur leur position, la première proposant une prime «vie chère» de 60 euros mensuels rétroactive jusqu’en 2012, le second réclamant 120 euros par mois.
La grève continue donc de perturber fortement l’activité commerciale des boutiques de l’opérateur à Mayotte et de paralyser le fonctionnement de ses services techniques.