Les plages ont été le théâtre de nombreux événements dramatiques ce week-end à Mayotte. Des kwassas sanitaires ont transporté les blessés d’un grave accident depuis Anjouan pour être soignés chez nous.
Les côtes de Mayotte ont vécu un bien triste week-end avec une succession d’événements particulièrement dramatiques.
Ce samedi 29 août tout d’abord, à la mi-journée, un corps sans vie a été découvert sur la plage de Gnoumakoni à Pamandzi, à proximité de l’aéroport.
La brigade de gendarmerie et le technicien en investigations criminelles de Pamandzi ont effectué les constatations sur place. La dépouille est celle d’un homme âgé d’une cinquantaine d’années dont le décès semble récent. L’examen des alentours n’a permis de découvrir aucun élément laissant présumer l’existence de faits criminels.
Blessés lors d’un accident à Anjouan
Ce sont ensuite les passagers de kwassas sanitaires qui ont été pris en charge hier, dimanche 30 août vers 8h. Deux embarcations ont «beaché» sur les plages de Mtsahara et de Barakani dans le nord. Ces kwassas transportaient principalement des blessés.
L’histoire est à peine croyable. La veille, samedi 29 août, à l’issu d’un match de football à Anjouan, un camion plateau transportant une vingtaine de personnes s’est renversé. Deux personnes sont mortes dans l’accident et beaucoup d’autres ont été blessées. Après avoir reçu les premiers soins dans un hôpital local, un certain nombre de blessés ont été placés sur deux kwassas et envoyés jusqu’à Mayotte pour y être soignés.
Au total, neuf personnes ont été prises en charge par les pompiers et transportées dans les hôpitaux de notre département.
92 clandestins interceptés
Moins dramatique enfin, entre vendredi et le dimanche, la brigade nautique et la gendarmerie maritime a intercepté trois kwassas en provenance des Comores avec à leur bord 92 personnes. Tous les passagers des embarcations interceptées ont été présentés à leur arrivée à une infirmière et 8 d’entre elles évacuées pour raison sanitaire.
36 passagers ont fait l’objet d’une reconduite à la frontière. Ils ont été placés en rétention administrative avant éloignement avec 48 mineurs qui leur ont été rattachés.
Le JDM