« Nous suspendons notre activité avec le soutien de notre direction », annonçait-on du côté de l’hôpital de
Mamoudzou ce mercredi matin. Les blouses blanches se sont retrouvées dans la cour, à l’endroit même où s’est déroulée l’agression de deux d’entre eux la veille. « Vers 11h30, une quarantaine de jeunes est entrée librement, agressant deux agents qui sont en ITT de 8 jours! », retrace Ali Bangou Attoumani, délégué FO du personnel soignant, en accusant les jeunes d’avoir délibérément voulu « taper sur des blouses blanches ».
Les agresseurs demandaient que soit rendu le corps de l’un d’entre eux, décédé, et pour lequel une autopsie était jugée nécessaire. Ils reprochaient surtout une absence de prise en charge par l’hôpital au préalable, « mais après vérification de la direction, il s’avèrerait que ce jeune ne s’est jamais présenté aux urgences », avance le syndicaliste. L’ensemble de ses confrères déplore une agression gratuite.
Réunis en intersyndicale depuis 9 heures, ils doivent se prononcer sur l’exercice d’un droit de retrait après avoir rencontré la direction du CHM.
A.P-L.
Le journal de Mayotte