Le parquet de Paris a annoncé hier jeudi soir que le flaperon retrouvé le 29 juillet dernier à La Réunion provenait «avec certitude» du vol MH370 de la Malaysia Airlines, disparu en mars 2014 avec 239 personnes à bord. Des numéros de série du constructeur sont venus le démontrer.
C’était déjà l’avis émis par les autorités australiennes et malaisiennes le 5 août dernier, au sortir des premières expertises réalisées au laboratoire de la direction générale de l’armement (DGA) à Toulouse, où le débris avait été envoyé pour analyse.
Le parquet de Paris, lui, s’était montré plus prudent, évoquant «de très fortes présomptions pour que le flaperon retrouvé appartienne bien au Boeing MH370 des présomptions devenues une certitude :
«trois numéros à l’intérieur du flaperon» ont été relevés permettant l’identification formelle.
Reste à savoir quelle vont être désormais les actes d’enquêtes ordonnés par le magistrat, en charge d’une information judiciaire ouverte le 7 mai 2014 pour, notamment, «détournement d’aéronef aux fins d’une entreprise terroriste», pour tenter de déterminer les causes de la disparition de cet avion de ligne.
Par ailleurs, la valise qui avait été retouvée à proximité s’est révélée « inexploitable ». Quant aux petits coquillages qui s’étaient développés sur le flaperon, il a été confirmé par les experts qu’il s’agissait bien de crustacés vivant en eaux chaudes, et datant d’il y a environ 1 an.
Malgré l’important dispositif de recherche déployé pendant 10 jour à La Réunion pendant les vacances, ce morceau d’aile échoué reste donc la première et unique avancée majeure dans ce qui reste l’un des plus grands mystères de l’histoire de l’aviation civile.
Le JDM
avec Le JIR