Sept anciens administrateurs supérieurs des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) se sont retrouvés au ministère des Outre-mer, rue Oudinot à Paris pour célébrer les 60 ans de cette collectivité d’outre-mer.
Parmi eux, une ancienne ministre, Brigitte Girardin, en poste de 1998 à 2000, un ancien directeur de cabinet de Marie-Luce Penchard, Pascal Bollot (2012-2014) ou encore celui qui a procédé à la décentralisation du siège des TAAF à la Réunion, le Martiniquais Pierre Lise (1996-1998).
Le plus ancien des présents, Bernard de Gouttes, a été invité à évoquer les années 1990-1991 : la création de l’institut polaire avec Paul-Emile Victor et… la grève des dockers à Marseille. « J’avais demandé au maire de Marseille de m’aider à faire partir nuitamment et discrètement le Marion-Dufresne pour la Réunion… » Et, bien sûr, se trouvait aux côtés de la ministre Pau-Langevin, hôte des lieux, l’actuelle occupante du poste, Cécile Pozzo di Borgo.
Tous ces administrateurs sont surnommés dans l’argot de la préfectorale des « préfets pingouins ». On devrait d’ailleurs dire des « préfets manchots » puisque leurs fonctions s’exercent exclusivement dans l’hémisphère sud où l’on ne rencontre pas de pingouins, ni dans les archipels de Crozet, des Kerguelen, des îles Saint-Paul et Amsterdam, la terre Adélie au sein du continent antarctique, encore moins aux îles Eparses (Europa, Glorieuses, Juan de Nova, Bassas de India et Tromelin) qui ont rejoint les TAAF en 2007.
C’est une ZEE d’un intérêt majeur avec ses de 2,3 millions de km2, Elle accueille 225 chercheurs chaque année autour de 60 projets scientifiques. A l’occasion de ce soixantenaire, une enveloppe «Premier jour» avec un nouveau timbre dédié a été émise vendredi, un privilège des TAAF depuis 1955.
Le JDM avec le JIR