Etudiants mahorais, vous êtes nombreux à suivre l’actualité de Mayotte depuis la métropole grâce au JDM… Eh bien cet article vous est particulièrement destiné. Voici la présentation des 4es assises sur les conditions de réussite des élèves et des étudiants mahorais hors de Mayotte.
Après Mayotte, Paris et Toulouse, c’est Limoges qui accueille la 4e édition de l’événement. Le samedi 24 octobre, le plus grand amphi de l’université de la ville devrait rassembler 500 des 3.700 Mahorais qui font leurs études supérieures en métropole. Ils sont déjà 200 dans la capitale limousine et des bus spécialement affrétés devraient en convoyer d’autres en provenance de Poitiers, Tours, Orléans, Dijon, Rennes et Clermont-Ferrand.
«Les familles sont aussi invitées et les débats avec la communauté éducative et avec les différents acteurs présents doivent être fructueux», souhaite Mariame Saïd, 5e vice-présidente du CD et présidente de la commission éducation, formation et insertion.
Ne pas tomber dans le repli communautaire
Chaque édition a ses thèmes. Cette année devrait être consacrée à l’insertion professionnelle et à l’intégration sociale. Concernant l’insertion, le CD va présenter aux étudiants les résultats d’une étude sectorielle pour valoriser les 12 filières** porteuses d’emploi dans les années à venir dans notre département et à l’intérieur de chacune d’elles, les métiers et les formations.
Quant à l’intégration des étudiants dans leur nouvelle région, Madi Vita y voit un élément clé de la réussite. «Si on prend l’exemple de Limoges, avec 200 étudiants, on arrive vite au repli communautaire. Si on ne s’intègre pas, si on reste entre Mahorais, ça ne peut pas marcher.» Madi Vita voit dans la pratique sportive, le moyen de rencontrer et de s’ouvrir aux autres. Il évoque aussi les associations mahoraises qui doivent accueillir les nouveaux venus pour mieux les guider vers l’autonomie.
Un rendez-vous qui fait avancer
Ces assisses ont vu le jour en 2012 et après chacun des rendez-vous, des groupes de travail tirent les leçons des échanges. C’est ainsi qu’elles ont donné naissance à la cité des métiers, installée à côté du lycée Bamana de Mamoudzou. Le lieu s’est rapidement imposé pour aiguiller les jeunes vers des métiers et les formations préalables au rythme de 600 visites mensuelles. Les échecs d’orientations seraient, depuis, moins nombreux.
Mais cette réalisation d’importance ne doit pas masquer les autres avancées : sur le rôle des parents ou les changements en matière du règlement des aides vers les étudiants (le sujet est en chantier et devrait rapidement aboutir promet le conseil départemental), Mayotte s’organise pour faire réussir ses jeunes.
Cette année, ils sont par exemple 17 bacheliers à avoir intégré la 2e tentative de classe préparatoire aux études supérieures (CPES) au lycée Bamana, une façon de préparer de futurs étudiants vers des études brillantes.
Le beau parcours de certains Mahorais
«On dit souvent qu’à Mayotte, les étudiants c’est la catastrophe. Ce n’est pas vrai !» prévient Dominique Berleux, inspecteur de l’éducation nationale. «En métropole, 44% des étudiants passent avec succès la 1ère année à l’université. Mais quand on regarde les autres DOM, ce taux est par exemple de 19,4% à La Réunion et d’environ 14% à Mayotte. Le retard existe mais on peut trouver des solutions pour y remédier».
Et c’est vrai que les exemples de réussites commencent à être nombreux. Madi Vita, le président du CROS*** et du conseil de la culture, de l’éducation et de l’environnement se souvient qu’en 1989, «nous étions 35 étudiants à partir en métropole». Cette année, les jeunes Mahorais sont 450 en Master 2 ou doctorants. L’affiche de ces 4es assises met d’ailleurs en avant une jeune doctorante.
Cette année, au total, 1.717 étudiants mahorais ont quitté le département pour suivre leurs études et 412 ont choisi un cursus dans les formations et les filières post-bac proposées à Mayotte.
RR
www.lejournaldemayotte.com
*Le programme :
Samedi 24 octobre à l’université de Limoges.
A partir de 8h. Accueil et animation par une association mahoraise de Limoges (Debaa traditionnel). Ouverture. Restitution de l’enquête sur l’insertion menée auprès des étudiants
A partir de 10h30. Synthèse de l’étude sur les secteurs porteurs d’emplois à Mayotte. L’offre de formations à Mayotte. Les dispositifs d’accompagnement à la mobilité. Formation initiale à l’université et préparation des concours. Offre de formation pro. Les besoins en emploi à Mayotte.
A partir de 14h. L’intégration des jeunes Mahorais dans leur région. Les dispositifs d’intégration. Témoignages.
18h. Mbiwi traditionnel.
16 stands accueilleront également les étudiants avec par exemple pour la 1ère les compagnons du tour de France qui comptent beaucoup de Mahorais dans leur rang.
(DASU. LADOM. CDTM. Université et CROUS de Limoges. Région Limousin. MEDEF Limoges. CCI Limoges et Mayotte. Office tourisme Limoges. Rectorat. Editeur. BGE. Cité des métiers. Associatins mahoraises de Limoges.
**Les 12 filières d’avenir à Mayotte, sans hiérarchie particulière :
1.environnement, déchets, énergie.
2.Agriculture, industrie agroalimentaire.
3.BTP.
4.Commerce, artisanat.
5.Economie numérique et TIC.
6.Economie sociale et solidaire et services à la personne.
7.Education, formation professionnelle.
8.Pêche et aquaculture (!).
9.Santé et action sociale.
10.Services aux entreprises.
11.Tourisme, hôtellerie et restauration.
12.Transport et logistique portuaire et aéroportuaire.
***CROS : Comité régional olympique et sportif
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