Discussions sans avancées entre MCG et le département, contre-attaque médiatique de la SMART, la nouvelle journée de crise autour du port de Longoni n’a pas fait bouger les lignes.
Statu quo dans la crise. Le conseil départemental recevait une nouvelle fois les représentants de Mayotte Channel Gateway (MCG) hier en fin d’après-midi pour tenter de trouver une issue au conflit ouvert sur le port. Mais la discussion n’a pas permis d’avancer.
Face à MCG, la 1ère vice-présidente Fatima Souffou, le 4e vice-président Issa Abdou, Bourouhane Allaoui, le président du Conseil portuaire et la directrice du port Sitti Maoulida, semblaient ne pas disposer de nouvelles propositions à soumettre à un échange avec la SMART.
Et pour la 1ère fois, la SMART s’invite sur le terrain médiatique. La société a diffusé un communiqué pour «réagir» à ceux de MCG. Si la société reconnaît le rôle du département pour que les deux entités puissent «une nouvelle fois réfléchir aux bases d’un accord», la SMART «entend faire valoir qu’aucun projet ne lui a été adressé malgré les injonctions médiatisées de la société MCG invitant à un accord avant le 30 octobre prochain.»
Elle adresse également une mise en garde pour l’avenir : «Nous ne sommes en aucune façon à l’origine de cette situation et sommes très inquiets de la tournure des événements et des conséquences sociales et économiques en résultant». Et la SMART de citer ses préoccupations sur «l’approvisionnement en denrées et autres dont la population mahoraise est tributaire.»
La société affirme demeurer «une nouvelle fois», à «la disposition des uns et des autres mais dans le cadre de négociations réelles, sérieuses et constructives.»
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