L’intersyndicale avait prévenu : les opérations de ralentissements de la circulation seraient nombreuses ce jeudi matin…
16h00. Fin de ce live. Merci de l’avoir suivi.
A LIRE SUR LE JDM : Grève reconduite demain vendredi 13 novembre, sans opération escargot
ACTUALISATION 16h. « Les abords nord et sud de Mamoudzou sont dégagés », informe la police nationale. Les véhicules circulent donc normalement de Tsoundzou à Majicavo Lamir. Idem du côté gendarmerie, sur le reste de l’île donc, selon leur chargé de communication. Les habitants qui veulent rentrer chez eux avant la nuit et d’éventuelles répliques de la journée peuvent donc le faire.
Par ailleurs, trois jeunes ont été interpellés, « deux sont connus des services de police ».
14h40. Le préfet et les représentants de la préfecture arrivent sur Grande Terre alors que l’intersyndicale s’adresse à la base. Les syndicats annoncent accepter une « rencontre de la dernière chance » avec la préfecture. Les représentants du mouvement doivent se retrouver avec le préfet à 15h.
« Nous pouvons nous féliciter des efforts pour construire le rapport de force et obtenir des résultats satisfaisants pour la population de Mayotte », a lancé El Anziz, de Force ouvrière, aux 150 manifestants présents place de la République.
« Nous acceptons cette réunion, à une condition: nous voulons négocier avec un préfet qui a mandat pour parler au nom du gouvernement. Nous ne voulons plus des gens qui nous font tourner en rond! » a-t-il ajouté.
14h20. Issa Abdou, 4e vice-président du conseil départemental vient témoigner sa solidarité avec les grévistes sur la place de la République.
« Les élus sont du côté des grévistes », a-t-il dit. « Nous aussi avons été déçu par la parole de la ministre et par le fait qu’aucune solution n’ait été trouvé à des revendications légitimes ». Il a échangé avec les représentants syndicaux et avec des grévistes qui témoignaient des débordements, en particulier à Doujani, dont ils ont été eux aussi victimes.
Cette présence d’un élu du département est d’autant plus symbolique que le cœur des revendications du mouvement porte sur les carrières des agents de l’ancienne collectivité départementale de Mayotte.
13h50. Extrême tension à Doujani. Le rond-point de Cap’taine Alendor est tenu par des jeunes qui veulent en découdre avec les forces de l’ordre. Les syndicats indiquent également que des Mzungus (métropolitains) sont très clairement pris pour cible. Des syndicalistes ont « extrait » un jeune médecin métropolitain qui passait à proximité du barrage pour l’amener en sécurité, loin des jeunes déchaînés.
Des jeunes qui bloquent à la fois les manifestants qui ne peuvent rejoindre la place de la République, et les ambulances. Rivo, secrétaire général du SNUipp, est parvenir à libérer le passage pour le véhicule sanitaire en négociant avec eux. La police intervient actuellement, sans grenade lacrymogène, épaulée par les gendarmes mobiles. Ils essuient des pluies de galets.
Très clairement, des consignes d’extrême prudence et de bon sens sont plus que jamais à prendre en compte.
12h10. Les jeunes qui bloquaient le rond-point du baobab ont installé un nouveau barrage vers Mtsapéré. Très grande tension avec du racket et des menaces. Des véhicules qui arborent des drapeaux syndicaux peuvent tout de même se faufiler mais nombreux sont ceux qui font demi-tour pour ne pas être pris à partie.
11h55. Les manifestants de l’opération escargot du nord arrivent au compte-gouttes sur la Place de la République à Mamoudzou. L’opération du sud approche du rond-point du baobab où la police est intervenue. La zone serait sécurisée pour permettre aux manifestants arrivant du sud de pouvoir rejoindre le centre de Mamoudzou. Les jeunes qui avaient allumé des feux se sont dispersés dans les villages.
Au collège de Mgombani comme au lycée de Mamoudzou, un grand nombre d’élèves sont sortis des établissements. Mais il est impossible pour eux de reprendre les transports en commun, la circulation étant très fortement perturbée dans Mamoudzou et les bus ne circulant pas dans l’agglomération.
11h10. Alors que le rond-point de la barge est bloqué à son tour à Mamoudzou, on apprend qu’une délégation de l’intersyndicale sera reçue à 15 heures par le préfet.
Les opérations escargots progressent. Dans le nord, la tête du cortège est à la hauteur du siège d’EDM. Au sud, le convoi devrait pouvoir passer à Passamainty. Des mamans en colère sont venues déloger les jeunes qui bloquaient le rond-point depuis 7h30 (voir plus bas).
10h40. Situation tendue aux abords du lycée Younoussa Bamana de Mamoudzou. Des jeunes qui sont remontés du rond-point du Boabab ont incendié une épave, un véhicule abandonné qui se trouvait dans le quartier. La police est sur place pour tenter de ramener le calme dans la zone.
10h30. A l’aéroport, l’activité n’est que très peu perturbée. Les effectifs minimum sont présents pour assurer la sûreté aéroportuaire, les services piste, enregistrement et PC. Il ne manque qu’un homme pour assurer une présence normale pour la sécurité pompiers.
Du côté des passagers, un certain nombre de voyageurs ont pu prendre les deux premières barges de 5h30 et 6h00, avant blocage, alors qu’ils doivent partir sur les vols de l’après-midi. Il manque encore une soixantaine de passagers pour les vols de 13h40 d’Air Austral vers Saint-Denis et de 14h50 de Corsair vers Paris.
Entre Petite et Grande Terre, une nouvelle barge sanitaire a effectué la traversée. Des petites embarcations proposent des liaisons entre les deux îles.
9h40. Un journaliste du JDM violemment pris à partie par des jeunes au rond-point du Baobab à Mamoudzou. Alors qu’il faisait des photos du rond-point bloqué, un groupe de jeunes s’en est pris à lui à coups de pierres. Notre confrère a pu se dégager et repartir sur son scooter. Il a alors essuyé des jets de projectiles divers. Il n’est que légèrement blessé.
9h15. Grosse perturbation de la circulation dans le nord. L’opération escargot est elle-même ralentie par un groupe d’une vingtaine de jeunes scolarisés à Dzoumogné: « Nous avons été ramassés par les bus ce matin, mais les profs n’étaient pas là. Et nous n’avons plus de moyens pour rentrer chez nous vers le sud ». Certains, très véhéments, ont menacé de s’en prendre à notre matériel photo. Ils marchent devant la file de voiture en effectuant de temps à autres des sit-in. Ils viennent de quitter Kangani et vont arriver à Trévani.
La préfecture adresse des recommandations aux usagers de la barge et de l’amphidrome: « Limiter au strict nécessaire les déplacements entre les deux îles; si un déplacement est inévitable, se munir d’eau et de nourriture ».
9h00. Les barrages de Mtsamboro, Bandraboua et Dzoumogné sont levés. L’opération escargot du nord a démarré, comme celle du sud. L’opération est actuellement entre Longoni et Koungou.
Du côté de Sada, quelques barrages sont encore à signaler à Mangajou. A Hajangua, la situation est semble-t-il redevenue calme après l’arrivée des forces de l’ordre. La circulation y est un peu compliqué à cause du très long bouchon de l’opération escargot et d’un accident de la route.
C’est calme en revanche sur Petite Terre.
A Mamoudzou, situation toujours très tendue à Mtsapéré du côté du rond-point du Baobab où la police a effectué plusieurs tirs de gaz lacrymogènes avant de reprendre de la distance. Le barrage est toujours en place.
Une « barge sanitaire » avec plusieurs ambulances à bord arrive à 8h58 à Mamoudzou en provenance de Petite Terre. Quelques passagers ont pu monter à bord pour partir vers Petite Terre.
8h25. L’opération escargot a démarré depuis Tsararano. Le convoi est actuellement à Ironi Be et remonte tout doucement vers Tsoundzou 2.
8h15. A Mtsapéré, le rond-point du baobab est bloqué par des jeunes avec une situation assez tendue.
Blocage au rond-point de Passamainty avec des scolaires qui ont installé des bancs sur la chaussée et chantent la Marseillaise.
Dans le centre de Mamoudzou, le ponton de plaisance est également bloqué et les forces de l’ordre ont pris position à l’embarcadère de la barge de Grande Terre.
A noter qu’à 8h00, la circulation est fluide dans le nord, entre Longoni et Mamoudzou.
7h45. Le dispositif DRAP vient d’être déployé à l’entrée de l’impasse menant à la préfecture : des barrières de 4m qui en empêchent l’accès. Une centaine de jeunes lycéens de Petite Terre qui n’ont pu regagner leurs établissements faute de ramassage, sont en attente de barges. La circulation est fluide à l’intérieur de Mamoudzou.
7h20. Blocage levé à Passamainty. Par contre, caillassage à Hajangua qui nécessite l’intervention de la gendarmerie. Petite anecdote: à Tsararano, l’opération escargot ne peut démarrer, un automobiliste mécontent barrant la route avec son véhicule.
6h50. Evolution des barrages dans le nord. Celui de Mtsamboro serait levé. Ca bloque encore à Dzoumogné.
Les amphidromes ont à présent interrompu leurs rotations. Même chose pour les barges. Petite et Grande Terre ne sont donc plus reliées.
6h35. Les caillassages ont repris à Mtsapéré. Véhicules et deux-roues sont la cible de jets de pierres avec un nouveau barrage au niveau de la MJC. De nombreux conducteurs font demi-tour. Soyez prudents dans la zone.
Le service des barges est perturbé à son tour. La barge en provenance de Petite Terre qui devait arriver vers 6h20 à Mamoudzou a fait demi-tour. En revanche, l’amphidrome a pu effectuer ses toutes premières rotations.
6h25. La barrage érigé par des jeunes au niveau de la MJC de Mtsapéré a été levé par la police. Les forces de l’ordre ont été accueillies par des jets de pierres. La situation est redevenue calme dans la zone.
Des scolaires qui n’ont pas eu leur bus du matin bloquent actuellement la chaussée du côté de la poste de Passamainty.
Le barrage de Mangajou (Sada) a été levé peu après 6 heures. Mais le blocage est toujours effectif à Tsararano où l’opération escargot est toujours prévue pour démarrer à 7 heures.
5h26. A Tsararano, le rond-point est bloqué par un barrage depuis 4h30, une paralysie totale de la circulation avant le démarrage de l’opération escargot prévue pour… 7 heures en direction de la ville-préfecture. Le carrefour est crucial pour tous ceux qui viennent du sud. Ici se rejoignent les routes de Bandrélé et Sada pour rejoindre Mamoudzou.
A noter, qu’un infirmier libéral venant de Mamoudzou a été autorisé à passer peu après 5h30 pour assurer des soins dans la zone d’Hajangua.
Entre Tsararano et Mamoudzou, sur la route nationale vide de toutes voitures, de nombreuses personnes marchent pour rejoindre Tsoundzou à pied. Il y a de fortes chances qu’elles arrivent avant les premières voitures.
A Mangajou, une voiture brûlée et un arbre couché sur la chaussée empêchent les automobilistes en provenance de Sada de prendre la route vers Mamoudzou. Les pompiers ont été dépêchés sur place pour éteindre les flammes.
Le nord aussi est concerné du moins à Mtsamboro où un blocage serait en place.
Comme la circulation générale, le service de ramassage scolaire est bloqué en ces trois endroits. A Tsararano toujours, un bus arrivant de Mamoudzou a été contraint de faire demi-tour. Mais le ramassage scolaire est assuré partout ailleurs.