Alors que le conseil des ministres de ce mercredi a validé l’extension de l’état d’urgence aux départements de la Guyane, la Martinique, la Guadeloupe, la Réunion, Mayotte et des collectivités de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy, la ministre George Pau-Langevin a justifié ce choix: « Il est naturel d’affirmer cette position pour que la population se sente protégée et rassurée », a dit la ministre.
Même si le choix avait été fait, dans un premier temps, de tenir l’Outre-mer à l’écart du dispositif, les demandes insistantes des parlementaires ont fait céder le gouvernement.
La ministre, en outre, évoquait le cas d’un « homme qui a grandi à La Réunion », en la personne de Fabien Clain, Toulousain d’origine réunionnaise, pour déclarer: « Nous sommes donc totalement impliqués ».
Mais au-delà de cela, la ministre estime qu’à partir du moment où l’on s’inscrit dans le moyen terme avec la nécessité d’adopter une loi pour proroger l’état d’urgence pendant trois mois, il faut prendre en compte les Outre-mer.
La ministre a ensuite donné plusieurs exemples des risques de radicalisation et de terrorisme en outre-mer, opérant un distingo entre la Caraïbe et l’Océan indien. En effet, selon George Pau-Langevin, notre région serait d’avantage concernée par la menace, et encore plus La Réunion que Mayotte, selon le directeur de cabinet de la ministre.
Le JDM
avec le JIR.