Dunkerque : cour d’assises pour le marabout Comorien accusé de 8 viols

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Présenté comme un marabout originaire de Grande Comore qui aurait fui Mayotte après y avoir commis un viol, Ismaël Bakary est jugé cette semaine devant la cour d’assises du Nord. Il aurait violé sept autres jeunes filles.

15 ans de prison lors de la première instance aux Assises

Les faits remontent à mars 2013 lorsque deux jeunes filles originaires de Mayotte, poussent la porte du commissariat de Dunkerque. Arrivées en métropole pour y suivre leurs études, ces deux sœurs avaient indiqué aux policiers que face à de gros problèmes financiers, elles cherchent à se loger, et font la connaissance d’un marabout.

C’est au cours de séances de « soin » individuelles, qu’il leur fait boire des potions et abuse d’elles, rapporte leparisien.fr. Des séances de guérison au cours desquelles il fera cinq autres victimes.

Il aurait abusé d’une jeune de 13 ans à Mayotte

Mais déjà, en 2012, des faits similaires, aggravés par l’âge de la victime, 13 ans, lui sont reprochés à Mayotte : la toute jeune fille se rendait à l’école coranique lorsqu’il lui aurait fait des propositions, qu’il aurait mis en pratique plus tard en la violant. Elle s’était d’ailleurs retrouvée enceinte.

L’homme de 41 ans s’était enfui pour Dunkerque, à Grande-Synthe exactement, où il a continué ses activités de marabout-charlatan.

Il encourt 20 ans de réclusion criminelle pour le viol aggravé sur une mineure de moins de 15 ans à Mayotte. Selon La Voix du Nord, sur les sept autres victimes, seules trois se sont constituées parties-civiles, quatre souhaitant « tourner la page ».

L’accusé nie tous les faits. En dehors du viol de la jeune fille de 13 ans pour lequel les expertises génétiques le désignent comme le père de l’enfant. C’est en se confiant sur cette affaire auprès des jeunes filles, qu’elles auraient eu l’idée de l’accuser de viols, afin de ne pas lui rembourser des avances de cautions de logements.

La parole des jeunes filles sera renforcée par les expertises psychologiques qui confirmeraient leur réel traumatisme.

A.P-L.
Le Journal de Mayotte

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