« Mayotte, bienvenue sur l’île aux parfums! », titre le quotidien breton. Dans un article de l’édition de ce 7 décembre, il évoque ce « 101ème département français peu connu des métropolitains ». Dans un tableau fidèle.
« La première chose qui marque quand on descend d’avion à Dzaoudzi, ce sont les odeurs des colliers de fleurs – tradition comorienne pour souhaiter la bienvenue – qui embaument le terminal. Mayotte ne déroge pas à son surnom d’île aux parfums. »
Ce n’est pour une fois pas un reporter envoyé par sa rédaction métropolitaine pour traiter du problème de l’immigration, mais un simple descriptif de ce que nous vivons les week-end ou en vacances à Mayotte : plongées dans le lagon, voulés, et fruits achetés sur le marché.
Bien sûr, les Cassandres vont se croire obligés de planter dans ce tableau quelques pieux sur les problèmes rencontrés par ce département en voie de développement, mais quel est le DOM qui n’en a pas ?!
Poutou, coraux et sable blanc
Les futurs touristes y découvriront les ventes de légumes et d’épices, de vanille et d’huiles essentielles, dont celle d’ylang-ylang, notre fleur emblématique, pendant que grillent les brochettes de viande et de poisson, « arrosé de ‘poutou’, une sauce pimenté à consommer avec précaution! ».
Les trésors du lagon, ses coraux, ses poissons multicolores et « ses tortues géantes », à découvrir en palme-masque et tuba ou avec des clubs de plongée professionnels, donneront aux bretons envie de fuir la grisaille hivernale pour se réfugier sur un ilot de sable blanc, « pour un apéritif de rêve ».