Jeunes, familles et développement: Le CREFOM Mayotte lance ses travaux pour 2016

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Une réunion du bureau et une assemblée générale. Soulaimana Noussoura lance dans les prochaines jours l’activité du CREFOM à Mayotte pour 2016, avec pas moins 7 sujets «vitaux» pour notre département à creuser.

Noussoura Soulaimana et Patrick Karam le 30 juin 2015
Noussoura Soulaimana et Patrick Karam le 30 juin 2015 pour l’installation du CREFOM Mayotte

Soulaimana Noussoura veut faire plancher les acteurs politiques, économiques, sociaux et environnementaux de Mayotte sur un livre. Le président du CREFOM Mayotte, le conseil représentatif des Français de l’Outre-mer, souhaite qu’ils élaborent une réflexion sur le développement économique et social de notre département. Ce n’est qu’un des nombreux projets qu’il souhaite porter pour la 1ère année d’activité complète de la jeune institution.

Cette année, Noussoura Soulaimana souhaite que le CREFOM avance sur pas moins de 7 sujets, présentés comme «vitaux» pour Mayotte. Il veut d’abord s’attaquer à l’ancienneté et donc mettre son grain de sel dans les négociations en cours dans la fonction publique. Alors que l’ARS a bouclé le dossier, il souhaite que «l’ancienneté générale des services effectué dans la fonction publique de Mayotte (soit) prise dans sa globalité. Et il veut pousser plus loin le sujet en abordant la question de l’alignement des retraites et des prestations aux handicapés.

Avec Soulamaina aux commandes, le CREFOM veut ensuite aborder le sujet de l’APAJE, l’allocation prestation d’accueil du jeune enfant dont «la mise en place à Mayotte correspond à une demande sociale réelle». Il note que «la plupart des mères sont très jeunes et beaucoup sont sans emploi». Cette allocation leur donnerait «des moyens d’accompagnement» aux familles et ainsi permettre une meilleure insertion, en particulier de femmes.

Bourses et restauration scolaire

Il veut ensuite s’attaquer aux conditions de scolarité des jeunes en pointant le sujet des bourses.
Il juge «étonnant» que Mayotte «garde encore une réglementation spécifique» avec des allocations moins importantes qu’ailleurs et des conditions d’attribution des bourses dans les collèges et lycées «plus contraignantes» qu’ailleurs. «Il est urgent d’appliquer la même réglementation à Mayotte dans ce domaine», relève le président du CREFOM.

Noussoura Soulaimana, "retrouver le goût du collectif"
Noussoura Soulaimana veut mettre son grain de sel dans tous les sujets économiques et sociaux de l’île

Il appelle ensuite à la mise en place d’une restauration scolaire digne de ce nom «d’ici la rentrée 2016-2017», de quoi créer «15.000 emplois», affirme-t-il.

Dans un département à la démographie que l’on connaît, il veut aussi organiser «un volet universitaire de formation dans le domaine mère-enfant». Il demande qu’une réflexion «soit rapidement mise en œuvre sur la faisabilité d’une telle démarche».

Un plan pour le sport et la culture

Enfin, globalement, il veut un «Plan d’avenir pour la jeunesse» mobilisant «tous les acteurs de l’île comme à ceux de la nation» pour développer le sport et la culture dans l’île. Il veut prendre exemple sur les «moyens mobilisés à la Réunion pour le sport et la culture et faire une simulation de la traduction à Mayotte en tenant compte de l’espace et de la population» pour ensuite établir un véritable plan d’équipement de notre île.

C’est donc une action tout azimut, en direction des jeunes et des familles qu’il compte déployer pour installer le CREFOM Mayotte qu’il préside depuis 6 mois comme une institution qui fait avancer notre département. Il aura l’occasion d’en parler lors d’un grand dîner annuel qu’il souhaite mettre en place sur le modèle du CREFOM national qui avait accueilli le président de la République pour son 1er rendez-vous.
RR
www.lejournaldemayotte.com

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