Madagascar: Et si les dirigeants ne détournaient plus le carburant?

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Midi CarburantsREVUE DE PRESSE. La presse malgache en a assez du comportement des personnalités dont l’absence de morale se retrouvait même, jusqu’à présent, dans les stations-services. Mais les choses pourraient changer avec une nouvelle carte carburant. «La fin des détournements opérés par de hauts dirigeants», affirme sans ambages Midi Madagasikara. «Les hauts dirigeants ne se bousculeront plus aux stations-services pour monnayer les tickets carburants», veut croire le journal qui met dans le même panier les responsables «des régimes successifs».

Cette nouvelle carte électronique, enfin opérationnelle après de nombreuses péripéties, pourrait donc mettre «fin aux gabegies et éviter l’utilisation des faux tickets».
Ceux «qui s’enrichissent avec des quotas de tickets carburant trop élevés ne peuvent plus continuer cette mauvaise pratique», d’autant que cette carte électronique serait «infalsifiable», avec un numéro de série unique et une puce électronique cryptés pour chaque utilisateur.

Le journal se réjouit donc, aussi bien pour les stations-services pour lesquelles le système est une mesure de «sécurité» que pour les contribuables.

Deux institutions régionales à Mada

Tribune siège COIAutre motif de satisfaction à Madagascar, le pays va accueillir deux institutions dépendantes de la COI, la Commission de l’océan Indien. La Tribune explique que le secrétaire général de la COI, Jean-Claude de L’Estrac et le président malgache ont signé l’accord pour installer l’«Unité» de la COI pour la Sécurité alimentaire et nutritionnelle dans la Grande Île. L’objectif est encore et toujours de «faire de Madagascar le grenier alimentaire des pays de l’océan Indien»… même si ces espoirs commencent à s’émousser sérieusement tant la modernisation de l’agriculture et l’émergence d’une industrie agro-alimentaire malgache n’ont encore rien de concret.

«Quant au second accord de siège, il instaure les droits, devoirs et les privilèges des acteurs du Centre Régional de Fusion d’Informations Maritimes (CRFIM) sur le territoire de la République de Madagascar.» Ce CRFIM sera amené à jouer un rôle au niveau inter-régional dans le cadre de la préservation de la sécurité maritime et la lutte contre la piraterie dans la région, le renforcement de la capacité de Madagascar en matière de gouvernance maritime et l’amélioration de sa crédibilité vis-à-vis des partenaires internationaux», détaille la Tribune.

Le Groupe Caillé fait tomber une tête

A La Réunion, le groupe Caillé, également implanté à Mayotte, a remercié son ancien PDG. Philippe Lauthier «ne fait plus partie de l’entreprise familiale», relate le Journal de l’Île pour cause de «divergences stratégiques».
JIR Caillé«Arrivé en février 2010 pour diriger la branche grande distribution, il avait été nommé Pdg du groupe Caillé en juin 2011 pour tenter de sauver le conglomérat en grande difficulté financière, avec un passif estimé à 220 millions d’euros. Une demande formulée avec insistance – au moment de l’ouverture de la procédure au tribunal – par les créanciers et les banques qui ne souhaitaient plus discuter avec François Caillé.»

Surnommé, le « redresseur », il avait vu son plan de sauvetage sur 10 ans validé par le tribunal de commerce de Saint-Denis.
Depuis janvier 2014, c’est finalement François Caillé qui a repris les commandes avant d’en arriver à ce «divorce» surprise. «Reste à savoir où Philippe Lauthier rebondira après avoir passé 6 ans au sein du groupe Caillé», se demande le JIR.

Jeunes pousses recherchent engrais financier

«’Adopte une start-up’ fait briller les pépites réunionnaise de demain», se réjouit par ailleur le JIR qui annonce la première édition de cette soirée le 1er mars. «Parmi les 20 projets présentés, 5 pépites seront désignées. Au bout, peut-être une rencontre décisive entre une jeune entreprise innovante et un investisseur».

JIR Start upLes organisateurs espéraient une quinzaine de candidatures pour cette première édition. Ils en ont finalement reçu… 46 de tous les secteurs comme les énergies, les nouvelles technologies, la chimie, le tourisme et même les jeux vidéo. «Nous n’en avons gardé que 20, mais nous nous sommes rendus compte qu’une quarantaine de projets en réalité étaient déjà très sérieux et structurés», a précisé à nos confrères Anne-Laure Payet, la secrétaire de l’association Start’n Run à l’origine de la manifestation.

«A la Réunion, il existe des financements pour la phase de viabilisation des projets, mais la phase d’amorçage, quand un produit est encore en phase de test ou démarre tout juste à être commercialisé, reste problématique. L’objectif de la soirée est donc de mettre en relation directe des start-up prometteuses et une cinquantaine d’investisseurs potentiels.»

RR
www.lejournaldemayotte.com

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