« À Mayotte, les citoyens appellent le gouvernement à l’aide ». Le Figaro se fait l’écho de la pétition remise au président de la République et parle de notre département comme un dossier «explosif». Car si la pétition a été signée par 12.642 personnes en deux semaines, soit 10% de la population adulte du département, c’est que la situation est critique.
Et le journal de faire la longue liste des derniers événements de la crise sécuritaire que nous traversons, du décès d’un adolescent des suites d’un règlement de compte, au droit de retrait exercé par les enseignants dans des établissements scolaires après des agressions à l’arme blanche.
«On tolère des choses ici qu’on ne tolèrerait pas ailleurs. Si on prend le journal et qu’on remplace ‘Mayotte’ par ‘Bretagne’, personne n’y croirait!» explique à nos confrères le porte-parole du collectif, Tamhani M’madi.
Insécurité, difficulté d’accès aux soins, problèmes dans les écoles, enfants qui se nourrissent dans les poubelles… une crise profonde sur fonds d’immigration massive et incontrôlée. Le tableau est apocalyptique.
Le Figaro rappelle qu’il avait accueilli une tribune de Mansour Kamardine en janvier dernier dans laquelle l’ancien député et nouveau chef de file des Républicains Mayotte expliquait que le territoire était «au bord de la guerre civile».
«Les Mahorais vivent barricadés chez eux. Si on n’arrive pas à contenir l’immigration clandestine, je crains le pire. Aujourd’hui, quand on est Mahorais, il faut être courageux pour laisser ses enfants aller à l’école publique à Mayotte. C’est devenu invivable. Sommes-nous condamnés à accepter l’inacceptable? Il faut un réveil, un sursaut pour sortir Mayotte du marasme», alertait-il.
D’alertes en «cris du cœur», les Mahorais seront-ils entendus à Paris?
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