En entendant que l’affaire pour laquelle ils étaient venus soutenir l’un des leurs, était une nouvelle fois renvoyée, les policiers de la PAF présents dans la salle d’audience ont émis un murmure de mécontentement.
A la suite d’une altercation entre deux automobilistes, dont un policier de la Police aux Frontières, ce dernier avait sorti son arme et sa carte professionnelle. Le ton était monté et, se disant menacé par un chombo, le policier avait tiré et touché l’autre à la jambe. Y avai-t-il légitime défense ?
Inscrite à l’audience à juge unique la semaine dernière, elle demandait, selon le juge Banizette qui la présidait, une collégialité. Donc renvoyée à ce mercredi, sauf que ledit juge Banizette était le juge rapporteur, mais absent de la formation ce mercredi 9 mars. L’affaire est donc renvoyée au 13 avril… en espérant qu’il soit présent, « l’affaire ne souffrirait pas d’être renvoyée une troisième fois! », s’exclamait Me Hessler, l’avocat du policier.
Le policier reste maintenu sous contrôle judiciaire, c’est à dire que, bien qu’étant toujours en fonction, il ne peut porter d’arme et entrer en contact avec la victime.
A.P-L.
Le Journal de Mayotte