Au port de Longoni, du côté de la société de manutention SMART, c’est l’attente, et elle n’est pas bonne conseillère : « En ne travaillant plus les navires CMA-CGM, nous avons considérablement ralenti l’activité, et les salaires risquent de ne pas être versés en fin de mois. Nous allons donc nous concerter lundi, et en fonction de la délibération du tribunal administratif sur l’exécution de l’astreinte de 5.000 euros qui court depuis le 9 octobre dernier, nous pourrons décider d’un débrayage au port dans la foulée », explique Ahmed Touleib, agent de la SMART.