L’environnement est peut-être en passe de devenir une réelle préoccupation des Comores. «Un réseau national d’aires protégées terrestres et marines voit le jour», explique la Gazette des Comores. «Le gouvernement de l’Union des Comores et le Programme des Nations Unies pour le Développement ont lancé hier mardi le projet de développement d’un réseau national d’aires protégées terrestres et marines. Le but de ce projet est de préserver la biodiversité marine et terrestre.»
Pour Agostinho Zacarias, le représentant résident du PNUD cité par nos confrères, «la réalisation de ce projet va conforter les Comores dans son objectif d’expansion des aires protégées pour atteindre une protection d’environ 22% de la superficie terrestre nationale à laquelle vont s’ajouter deux nouvelles aires protégées dont la superficie dépassera largement 10% du territoire marin national, ce qui va contribuer énormément à un développement écologiquement durable aux Comores».
Six nouvelles aires protégées marines et terrestres vont être créées et deux aires vont tenter de décrocher le patrimoine mondial de l’UNESCO.
Le secrétaire général du ministère de l’environnement comorien reconnaissait qu’il faut faire vite pour préserver cet environnement particulièrement malmené.
Politique, les particularismes mohéliens…
L’environnement politique est moins consensuel, si l’on en croit le journal. «Climat politique tendu à Mohéli, le conflit entre sympathisants d’Abiamri et Sitti Kassim a atteint son apogée», indique en titre la Gazette.
«L’interminable guerre entre les sympathisants du vice-président du candidat Mamadou, Abiamri Mahamoud, et ceux du ministre Sitti Kassimou a dégénéré mardi après-midi dans leur fief, le village de Mbatsé à Mohéli. Ils se sont battus lors d’un meeting en présence des candidats de leur parti UPDC. Certains d’entre eux sont entre les mains de la gendarmerie.»
Humiliations, affiches arrachées, affrontements… ces arrestations ne seraient pas parvenues à ramener le calme.
Droits humains, du mieux
«Lutte contre la traite des personnes : Madagascar félicité par les Nations unies». NewsMada indique que depuis 2014, le pays s’est engagé pour mettre en place un cadre institutionnel et un plan stratégique doté d’un budget. Prévention, protection, poursuites à l’encontre des auteurs de ce crime et partenariat, 4 axes ont été identifiés, des «4P stratégiques» qui ont satisfait le conseiller aux droits de l’homme de l’ONU.
Dans la Grande Île, la traite des êtres humains prend différentes formes dont «l’exploitation du travail domestique, le mariage forcé ou encore l’exmploitation sexuelle des enfants à des fins commerciales», explique le média.
L’Inde aux Seychelles et les Kényans à Rio?
Après la Chine, c’est au tour de l’Inde de pointer le bout de son nez dans les affaires militaires de la région. «La marine indienne envoie un avion de patrouille maritime aux Seychelles», indique un site spécialisé sur ces questions. Son objectif sera d’effectuer des missions de surveillance de la Zone Économique Exclusive (ZEE). «Dans le passé, la marine indienne effectuait déjà 2 fois par an des missions de surveillance maritime dans la ZEE des Seychelles, en envoyant des navires. Le dernier remonte à octobre 2015.» Cet avion P-8I devrait rester un mois sur la zone.
Du côté du Kenya, c’est le voyage de Rio qui inquiète. Les athlètes kenyans pourront-ils courir aux Jeux olympiques? «Le temps presse a averti mardi le président du comité national olympique kenyan, Kipchoge Keino, pressant les autorités de répondre aux exigences de l’agence mondiale antidopage afin d’éviter une suspension de leurs athlètes», indique TV5 Monde.
Le Kenya a jusqu’au 5 avril pour fournir à l’Agence mondiale antidopage (AMA) des éléments concernant sa nouvelle politique antidopage. Si le pays ne se conforme pas aux règles de l’AMA, ses athlètes pourraient être privés de Rio entre le 5 et le 21 août.
Plus de 40 athlètes kényans ont été suspendus pour dopage au cours des trois dernières années.
Métissages musicaux, de l’Egypte à Mayotte
Enfin, un peu de musique pour terminer cette revue de presse avec les voyages de Christine Coulange, musicienne, compositrice et vidéaste basée à Marseille. «Elle réalise des voyages au long cours pour étudier et témoigner des cousinages et métissages en musique», raconte afrik.com. «Après les routes de la soie, c’est la route des musiques de transes, d’Egypte à Zanzibar, que la vidéaste globe-trotteuse explore depuis plusieurs années.
Aux Comores, elle s’est intéressée aux musiques soufies. «Je garde notamment un souvenir très fort d’une grande cérémonie qui s’est déroulée la nuit, dans une mosquée, au pied du volcan Karthala… C’était très hypnotique, comme toutes les cérémonies soufies…» confie-t-elle. Son prochain voyage : Mayotte pour une découverte du Debah.
RR
www.lejournaldemayotte.com
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