Les représentants syndicaux n’attendaient évidemment rien d’autre qu’un soutien à leur mouvement en rencontrant ce matin le président du conseil départemental, Soibahadine Ibrahim Ramadani, et son 4ème VP en charge du social Issa Issa Abdou, le député et leader de la grève de 2011 Boinali Saïd Tombou et le président de l’association des maires Sa¨d Omar Oili.
Et ce soutien demandé à longueur de manif, ils l’ont obtenu par la voix d’une résolution qui sera présentée le 19 avril lors d’une rencontre parisienne, et le 24 avril lorsqu’ils seront reçus par Manuel Valls sur la réforme de la fiscalité.
« Nous leur avons fait prendre conscience que certaines revendications les concernaient, comme la reconstitution des carrières des agents de l’éducation nationale, et même les conditions de travail », relate au JDM Port Saïd Ansiffoudine, délégué FSU. Ils se revoient demain et jeudi pour finaliser le document.
En attendant, le mouvement de grève se poursuit demain mercredi, « avec de possibles blocages de ronds-points, et de possibles opérations escargot. » Nous en saurons plus à l’issue des réunuions sectorielles qui se tiennent chaque après-midi au quatre coins du territoire.
A.P-L.
Le Journal de Mayotte
Bonjour
Il est bien dommage que les élus soient derrière les grévistes. Leur statut d’élu leur fait connaitre l’état des finances de la France. Ils devraient être réalistes au lieu d’être clanistes. Tout le monde veut de l’argent, mais il n’y en a plus.Et, ce n’est pas en détruisant l’économie de ceux qui travaillent encore que Mayotte va s’enrichir. Un syndicaliste des années 80 disait : il faut savoir sortir d’une grève. A eux de montrer s’ils en sont capables.