Aprés FO, c’est au section nationale de SE UNSA et de la Fédération Autonome de l’Education nationale (FAEN) d’apporter leur appui à l’intersyndicale.
Christian Chevalier, secrétaire général de SE UNSA, a alerté ce lundi les cabinets du Président de la République et du 1er ministre pour que « soit enfin désigné un émissaire pour débuter des négociations avec l’intersyndicale (…) et ce, avant le 26 avril, date de la rencontre du 1er Ministre avec les élus de Mayotte! » Une rencontre organisée autour du projet de réforme fiscale de Mayotte, mais au sein de laquelle se glissera la motion de revendications de l’intersyndicale.
De son côté, la FAEN a elle aussi interpellé ses dirigeants nationaux et c’est Marc Geniez, son co-secrétaire général, qui rédige un communiqué de soutien autour de deux points liés « à l’égalité des droits des salariés »: les prestations sociales et familiales et l’intégration des anciens fonctionnaires territoriaux dans les corps de l’Etat, « à moindre coût et à réaliser des économies sur le dos des fonctionnaires par un reclassement scandaleusement désavantageux, tout particulièrement pour les enseignants des écoles. »
Il fustige l’absence de réponse du gouvernement, « indifférence et mépris », et rappelle que la mobilisation a reçu le soutien du député Boinali, du président du conseil départemental et du président de l’association des maires de Mayotte.
« La Fédération Autonome de l’Education Nationale appelle solennellement le gouvernement et les pouvoirs publics à ouvrir rapidement de véritables négociations. »