Comme cela avait été acté hier au soir tard, garantie a été donnée par l’Etat que les contrôles de nationalité seraient accentués. A commencer par la partie émergée de l’iceberg, en l’occurrence les personnes présentes depuis 3 jours sur la place de la République.
Tôt ce matin les forces de l’ordre se sont déployées et ont procédé à des contrôles. La liste demandée par la préfecture a bien été bouclée hier et remise hier au soir au Secrétaire général Bruno André. « Une liste qui comprend plus de noms que de personnes présentes sur la place », indique le commissaire Miziniak présent auprès de ses hommes qui procèdent aux vérifications d’identité. Avant d’expulser ceux qui sont en situation irrégulière.
« Certains d’entre eux ont pourtant des droits », s’insurge Kamaralay Djamil Saïndou, président de l’association Solutions éducatrices, « comme le rapprochement familial. »
La police a instauré un cordon pour maintenir la foule qui gravite tous les jours sur la place, des proches aux simples curieux. Les proches seront d’ailleurs sûrement sollicités pour aider au relogement des personnes en situation régulière, quand elles n’ont pas d’attestation d’hébergement.
Les commerçants du marché couvert attendent son ouverture, ce qui n’avait pas été possible hier.
A.P-L.
Le Journal de Mayotte