Mini-camions pour maxi-problèmes de déchets

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Formation des chauffeurs (Photos SIDEVAM)
Formation des chauffeurs (Photos SIDEVAM)

Ce n’est pas faute pour les communes de mettre la main à la poche : un million d’euros pour certaines, dédiés à la collecte et au traitement des déchets. Pour un travail qui n’est pas encore opérationnel, au point que certains avait envisagé de quitter les syndicat intercommunal.

Outre un problème organisationnel de ramassage des encombrants et des déchets verts que devra mettre en place le nouveau DGS du SIDEVAM 976, les chemins de traverse, et bien souvent escarpés, sont un frein considérable. C’est pourquoi il a été décidé d’adapter les matériel à l’île, avec un investissement dans 6 mini camions à bennes, dédiés à la collecte des déchets sur l’ensemble du territoire.

A les voir, et ce sera possible ce week-end aux Portes ouvertes du BSMA, on se croirait dans un jeu de Playmobil pour adulte : de petite taille, ils font 4,5 tonnes, « ils permettront d’emprunter les rues étroites de certains quartiers inaccessibles », explique Denis Chopin, le Directeur général des services du SIDEVAM 976. Un investissement de 470.273 euros, auquel il faut rajouter 6 camions plateau avec grue et 7 bennes à ordures standard de 19 tonnes, « ils arriveront en août, soit 2,27 millions d’investissement au total. »

800 bacs commandés… à sécuriser

Les camions à benne d'ordures ménagères
Les nouveaux camions à benne d’ordures ménagères

Les chauffeurs ont suivi une formation mercredi dernier au siège du SIDEVAM à Dzoumogné : « Les mécaniciens ont eux aussi été formés sur l’entretien courant  des véhicules par le formateur de la société Iride fournisseur des bennes, les chassis étant des Renault », explique le DGS. La maintenance des véhicules sera assurée par la SOMIVA.

Par ailleurs, pour accompagner la mise en œuvre de cette politique, le SIDEVAM a budgétisé un montant de 500 000 euros pour l’acquisition de bacs pour la collecte des déchets dont 800 bacs ont déjà été commandés. Des bacs qui font l’objet de vol, et qu’il faudrait adapter au territoire, pourquoi pas en les enserrant dans un enclos comme c’est le cas en métropole, plutôt que d’opter pour des solutions plus onéreuses.

Chaque secteur de Mayotte aura le sien, et les communes qui dédient une partie de leurs services à la collecte des déchets dans les quartiers clandestins, vont pouvoir commencer à souffler.

A.P-L.
Le Journal de Mayotte

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