Ce n’est pas hasard selon lui si son cabinet de la rue du cinéma a été visé: vers 21h, son propriétaire l’a prévenu, « ils vont mettre le feu chez toi, c’est imminent. » Et arrivé sur place avec la police, il n’a pu que constater qu’un jet de cocktail Molotov avait brisé la fenêtre de sa cuisine, « en percutant heureusement une colonne d’eau, ce qui a stoppé tout incendie. Le cabinet est inondé par contre. »
Selon lui, « l’ordre serait venu du parvis du comité du tourisme, visant là mes propos tenus sur les radios, et dans lesquels je demandais une vérification des cartes de séjour des étrangers en fonction de la validation des attestations de logement », explique-t-il au JDM.
C’est la position logique du préfet qui, lorsqu’il l’a annoncée hier aux associations comoriennes et à la LDH, a provoqué les émeutes du milieu de journée à Mamoudzou.
A.P-L.
Le Journal de Mayotte